Trafic de filles burkinabè vers le Liban : Le drame juteux
26 mars 2015, 13:41
pour donner ma contribution face à ce phénomène je citerai simplement ce poème d’un Poète burkinabè. cette poésie résume à elle seule les conseils que l’on pourrait donner à celui qui veut aller à l’aventure.
Eldorado
C’est une île au ciel très beau
Appelée eldorado,
Une île aux eaux dorées
On aurait dit d’or décorer,
Une île aux plages toujours ensoleillées
Et jamais ensommeillées ;
Une île où Dieu
A semé le merveilleux ;
Cette île au ciel très beau
Que vous appelez eldorado,
Là où tous vos fous espoirs
Vont s’abreuver du nectar des soirs,
Là où le spectre de Crésus vêtu de lune
Distribue toutes les aubes une part de sa fortune,
Cette île de toutes les merveilles
Qui vous tient toujours en éveil ;
Cette île pour laquelle vous quittez vos hameaux
Dès les premiers chants matinaux des moineaux,
Laissant derrière vous progéniture et fratrie,
Laissant derrière vous culture et patrie,
Cette île pour laquelle vous bravez tous les barrages
Et traversez tous les mouvants marécages,
Cette île n’est rien d’autre que la lueur d’un mirage
Qui illumine vos rêves par son furtif ombrage ;
L’eldorado n’existe nulle part ailleurs que dans
L’imagination d’un esprit errant,
Le vrai eldorado est cette mère terre
Vêtue de savane, de sahel ou de désert,
Cette terre qui a vu naître votre liberté
Par une nuit d’orage et de grande obscurité,
Cette terre aux effluves imprégnés d’humanité
Symbole de votre grande sérénité.
pour donner ma contribution face à ce phénomène je citerai simplement ce poème d’un Poète burkinabè. cette poésie résume à elle seule les conseils que l’on pourrait donner à celui qui veut aller à l’aventure.
Eldorado
C’est une île au ciel très beau
Appelée eldorado,
Une île aux eaux dorées
On aurait dit d’or décorer,
Une île aux plages toujours ensoleillées
Et jamais ensommeillées ;
Une île où Dieu
A semé le merveilleux ;
Cette île au ciel très beau
Que vous appelez eldorado,
Là où tous vos fous espoirs
Vont s’abreuver du nectar des soirs,
Là où le spectre de Crésus vêtu de lune
Distribue toutes les aubes une part de sa fortune,
Cette île de toutes les merveilles
Qui vous tient toujours en éveil ;
Cette île pour laquelle vous quittez vos hameaux
Dès les premiers chants matinaux des moineaux,
Laissant derrière vous progéniture et fratrie,
Laissant derrière vous culture et patrie,
Cette île pour laquelle vous bravez tous les barrages
Et traversez tous les mouvants marécages,
Cette île n’est rien d’autre que la lueur d’un mirage
Qui illumine vos rêves par son furtif ombrage ;
L’eldorado n’existe nulle part ailleurs que dans
L’imagination d’un esprit errant,
Le vrai eldorado est cette mère terre
Vêtue de savane, de sahel ou de désert,
Cette terre qui a vu naître votre liberté
Par une nuit d’orage et de grande obscurité,
Cette terre aux effluves imprégnés d’humanité
Symbole de votre grande sérénité.