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AFFAIRE ADMA KIMA/MINISTRE DE LA JUSTICE : « Cette affaire sera réglée selon les voies légales et de sagesse » (Alain Edouard Traoré, porte-parole du gouvernement)

25 février 2012, 12:01

Excelence Monsieur le ministre de la santé, c’est bien de faire de beaux programmes, projets, plans... ;Cependant, ce sont vos ressources humaines qui doivent les exécuter. Lorque que je lis votre axe stratégique qui stipule "développer les ressources humaines en santé" je me demande ce que le ministère fait exactement.

Je sais bien que vous allez avancer de chiffres pour dire que le nombre de personnel est passé de tant à tant. C’est bien mais tous les anciens agents de santé vous dirons que que la qualité des soins offerts à la population à chuter. Monsieur le ministre, vous savez que le personnel soyant non médecin fait plus de 50% de votre personnel. Mais que faites vous pour la qualité de leur formation ?

Durant les dix dernières années, le recrutement des élèves à l’ENSP a été multiplier par 5 voire plus. Cependant les mesures d’accompagnementn’ont pas suivi ? Exemple quand j’étais à l’école de sage femme, on était 38 en classe avec 03 encadreurs. Aujourdhui, une promotion fait autour de 200 élèves sages femmes avec toujours les 03 encadreurs et ça c’est Ouaga. Sur les terrain de stage, il y a plus de stagiaires que de patients à prendre en charge. Il n’est pas rare de voir 40 stagiaires sur le même site ; pour apprendre quoi ?

Par ailleurs, L’ENSP est devenu comme un garage pour les agents de santé qui n’ont pas eu mieux ou pour ceux qui veulent continuer leurs études dans les universités. En un mot on n’y va plus pour l’amour de former la rélève ; je ne parlerai pas ici de vocation. Et pire l’enseignant permanent de santé n’a pas de statut ; j’ai bien parcouru les TOES mais rien. Une sage femme ou infirmier ou autre clinicien qui part enseigner perd les indemnités de risque, de garde. Pourtant, il ne beneficie guere de l’indemnité spécifique des enseignants (du primaire par ex. Je ne parlerai pas des diplômes délivrés qui n’ont pas d’équivalence au regard des dispositions de la CAMES.

Monsieur le ministre, vous qui avez été ancien DG de l’ENSP, la qualité des prestations baisse parce que les agents de santé qui sortent sont mal formés pour entre autre ces facteurs sus cités. Vous reussirez mieux vos programmes, plans, projets si un regard particulier est fait vers l’ENSP. On pourra travailler a ce que l’ENSP soit un pôle d’attraction des formateurs ; que les enseignants permanents qui y sont soient fiers de l’être. Que des contrôles de qualité de la formation soient régulièrement mener par des autiteurs externes.

Ceci est le cri de coeur d’un enseignant vacataire de l’ENSP


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