Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
EXPLOITATION DE L’OR AU BURKINA : L’Etat se laisse exploiter
6 février 2012, 22:27, par
Tuenmavé
Pour ceux qui s’indignent, l’Etat ne gagne même pas 10%. Le taux officel communiqué dans les rapports du Gouvernement c’est 5%.
Maintenant, pour la discussion, ou vous acceptez cela et les investisseurs viennent, ou vous refusez et il vous faut trouver les moyens d’exploiter vous-mêmes. Le Burkina n’étant pas cridible (justice non indépendante, didacture, corruption, concussion entre politique et économie, etc.) en somme un climat des affaires globalement jugé peu fiable (même si le rapport "doing busisnes" de la Banque Mondiale tend à dire le contraire), c’est trop risqué d’y investir. Alors pour le faire à moindre coût il faut gagner beaucoup en peu de temps avant que les choses ne se gatent. C’est la lecture que je vous propose d’avoir de cette situation. Au Ghana et au Mali voisins, l’Etat gagne 25 et 20%. Ce sont des pays auxquels les investisseurs font confiance. Il savent qu’en cas de difficulté, il y a une justice impartiale qui traitera du déférend.
Si nous voulons gagner plus, il nous faut travailler à rendre le climat des affaires plus fiable, c’est à dire plus d’indépendance de la justice, moins de corruption, etc.
On peut espérer que les crises de 2011, nous ont mis sur la voie de réaliser cela. A nos dirigeants d’avoir bien compris le message et de s’incire désormais dans cette quête.
Tuenmavé
Pour ceux qui s’indignent, l’Etat ne gagne même pas 10%. Le taux officel communiqué dans les rapports du Gouvernement c’est 5%.
Maintenant, pour la discussion, ou vous acceptez cela et les investisseurs viennent, ou vous refusez et il vous faut trouver les moyens d’exploiter vous-mêmes. Le Burkina n’étant pas cridible (justice non indépendante, didacture, corruption, concussion entre politique et économie, etc.) en somme un climat des affaires globalement jugé peu fiable (même si le rapport "doing busisnes" de la Banque Mondiale tend à dire le contraire), c’est trop risqué d’y investir. Alors pour le faire à moindre coût il faut gagner beaucoup en peu de temps avant que les choses ne se gatent. C’est la lecture que je vous propose d’avoir de cette situation. Au Ghana et au Mali voisins, l’Etat gagne 25 et 20%. Ce sont des pays auxquels les investisseurs font confiance. Il savent qu’en cas de difficulté, il y a une justice impartiale qui traitera du déférend.
Si nous voulons gagner plus, il nous faut travailler à rendre le climat des affaires plus fiable, c’est à dire plus d’indépendance de la justice, moins de corruption, etc.
On peut espérer que les crises de 2011, nous ont mis sur la voie de réaliser cela. A nos dirigeants d’avoir bien compris le message et de s’incire désormais dans cette quête.
Tuenmavé