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Bonjour mon très cher Président !
Grand homme de paix et de dialogue que le Burkina n’a jamais connu, je te dois tout le respect que tu mérite.
Après une grande et profonde introspection, après avoir fait la synthèse des difficultés que rencontrent les pays de la sous-région ; je me suis résolu à cinq (05) difficultés qui entravent le développement socio-économique du Burkina Faso et partant, de toute l’Afrique.
Ces difficultés peuvent être reparties en deux groupes ainsi qu’il suit :
Groupe I : l’Energie, l’Education, la Santé, la Faim, qui ont malheureusement une seule solution qui est l’énergie.
Groupe II : les infrastructures routières
Pour l’instant, mon très cher Président, grand homme de paix et de dialogue pour l’Afrique et le monde entier, je vous exhorte à résoudre le problème de l’énergie dans notre très chère patrie.
Nul n’ignore que nous avons le KWH le plus cher dans la sous-région, et même de l’Afrique, toute chose qui rend incompétitive notre économie et bloque le développement de l’Education, la Santé, la Production agricole.
De 1960 à nos jours, nous avons tous déploré le manque de moyens financiers pour l’installation d’une centrale solaire dans ce pays.
Nous sommes tous fiers d’entendre le Ministre des Finances nous dire que le budget de l’Etat est passé de 800 milliard à 1 000 milliards avec les exploitations minières.
Mon cher Président, faiseur de paix, facilitateur hors paire, un grand homme comme toi, doit attacher son nom à une œuvre de son pays comme l’a su bien fait Feu Kwamé N’KRHUMA avec le barrage d’Akosombo, le Lac Volta au Ghana, le Lac Nasser en Egypte avec Gamal Abdel NASSER.
Mon cher Président, j’attire ton attention d’affecter les retombées minières à la construction progressive d’une centrale solaire Blaise COMPAORE, qui sera utile à ce pays pendant 30 ans voire 50 ans.
Sinon, les générations futures ne vont pas nous tolérer d’être resté dans une gestion traditionnelle des recettes budgétaires, c’est-à dire dans le « général » et le « saupoudrage »