Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
ASSISES NATIONALES SUR LES REFORMES POLITIQUES : Des participants s’expriment
10 décembre 2011, 10:04, par
Pierros
Nobert ZONGO, paix à son âme, est mort pour ses critiques sur les septennats et l’article 37. J’ai l’impression que nous avons la mémoire très courte, hein. Sa mort a entrainé le pays dans une crise sociale sans précédente. Le collège des sages formé à l’époque pour conduire à la journée de pardon et ramener ainsi la paix ont demandé et obtenu la limitation des mandats et l’institutionnalisation des quinquennats. Maintenant que la paix semble retrouvée, on veut faire volteface. C’est qu’on a berné le collège de sages. Si les mandats n’étaient pas limités, est-ce que OBAMA et SARKOZY seraient des présidents aujourd’hui dans leur pays ?
Pourquoi donc ce revirement politique ? L’Eglise a, elle aussi, demandé de ne pas toucher l’article 37. C’est pareille obstination à rester éternellement au pouvoir que kadafi y est mort atrocement et aucun de son entourage ne pourra oser s’approcher du pouvoir d’Etat. On oublie si vite car pas plus que l’année, les manifestants brûlaient, cassaient et pillaient. Ceux qui sont sensés nous protéger ont tiré, pillé, violé nos femmes, sœurs et mères. Nous ne voulons même pas qu’on modifie la constitution à fortiori l’article 37. Pourquoi parler de référendum. Si les assises n’ont pas suffi pour trouver la voie laisser le peuple tranquille. Utiliser l’argent alloué au référendum pour lutter contre la famine au lieu d’appeler la communauté internationale.
Ce qui nous préoccupe nous les jeunes ce n’est nullement l’« éternisation » de quelqu’un au pouvoir mais plutôt la paix, la justice sociale, la répartition équitable des recettes de l’Etat, le travail pour tous, l’autosuffisance alimentaire. Nous ne voulons plus que du sang soit versé sur la terre du BURKINA quel qu’en soit la raison.
Nobert ZONGO, paix à son âme, est mort pour ses critiques sur les septennats et l’article 37. J’ai l’impression que nous avons la mémoire très courte, hein. Sa mort a entrainé le pays dans une crise sociale sans précédente. Le collège des sages formé à l’époque pour conduire à la journée de pardon et ramener ainsi la paix ont demandé et obtenu la limitation des mandats et l’institutionnalisation des quinquennats. Maintenant que la paix semble retrouvée, on veut faire volteface. C’est qu’on a berné le collège de sages. Si les mandats n’étaient pas limités, est-ce que OBAMA et SARKOZY seraient des présidents aujourd’hui dans leur pays ?
Pourquoi donc ce revirement politique ? L’Eglise a, elle aussi, demandé de ne pas toucher l’article 37. C’est pareille obstination à rester éternellement au pouvoir que kadafi y est mort atrocement et aucun de son entourage ne pourra oser s’approcher du pouvoir d’Etat. On oublie si vite car pas plus que l’année, les manifestants brûlaient, cassaient et pillaient. Ceux qui sont sensés nous protéger ont tiré, pillé, violé nos femmes, sœurs et mères. Nous ne voulons même pas qu’on modifie la constitution à fortiori l’article 37. Pourquoi parler de référendum. Si les assises n’ont pas suffi pour trouver la voie laisser le peuple tranquille. Utiliser l’argent alloué au référendum pour lutter contre la famine au lieu d’appeler la communauté internationale.
Ce qui nous préoccupe nous les jeunes ce n’est nullement l’« éternisation » de quelqu’un au pouvoir mais plutôt la paix, la justice sociale, la répartition équitable des recettes de l’Etat, le travail pour tous, l’autosuffisance alimentaire. Nous ne voulons plus que du sang soit versé sur la terre du BURKINA quel qu’en soit la raison.