Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Arsène Bongnessan Yé, ministre chargé des Réformes politiques et institutionnelles et des relations avec le parlement : "Pourquoi avoir peur de l’arbitrage du peuple ? "
2 décembre 2011, 17:59
Bognessan oublie en fait que c’est parce que la quatrième république n’a plus de légitimité que le CCRP a été mis en place à la suite de la crise qui a défié toutes les structures de l’Etat. La logique aurait voulu qu’un autre régime vienne faire des réformes parce qu’il y a un problème de confiance au régime actuel dans toutes ces composantes. En fait, nous sommes dans un Etat d’exception sans que cela ne porte ce nom. En conséquence, quelle légitimité aura la décision d’un Blaise Compaoré par rapport à un référendum sur l’article 37 ? Il restera toujours contesté par une bonne partie des acteurs de ce pays, alimentant ainsi les prochaines crises.
Par ailleurs, Bognessan doit savoir qu’on le tient à l’œil parce qu’il a été un des acteurs principaux de la longue durée au pouvoir de Blaise parce qu’en écrivant la constitution de 1991 sous la pression, à défaut de pouvoir constitutionaliser leur Front populaire de l’époque, ils ont verrouillé tout le système politique pour pouvoir rester au pouvoir (les différentes modifications de l’article 37 en témoignent, de même que les violences et les assassinats qui ont ébranlé leur régime à différents moments). Peut-on croire en un pouvoir qui a trompé le peuple plus d’une fois ? N’est- ce pas le même coup de force qu’ils veulent faire avec le CCRP afin de pouvoir maintenir Blaise ou son dauphin au pouvoir pour garantir l’impunité à l’équipe dirigeante actuelle ?
En réalité, je comprends aussi que le grand médiateur de la sous région a envie de sortir de son bourbier de règne parce qu’il ne souhaiterait pas sortir comme un Kadhafi. Ce qui semble plus l’intéresser est l’amnistie. Si oui, alors qu’il le demande franchement et que cela lui soit accordé afin qu’il arrête de verrouiller l’avenir politique de ce pays à cause de la peur mortelle qu’il semble avoir de subir une vindicte populaire comme nombre de dictateur sont en train de le subir actuellement dans le monde arabe.
Bognessan oublie en fait que c’est parce que la quatrième république n’a plus de légitimité que le CCRP a été mis en place à la suite de la crise qui a défié toutes les structures de l’Etat. La logique aurait voulu qu’un autre régime vienne faire des réformes parce qu’il y a un problème de confiance au régime actuel dans toutes ces composantes. En fait, nous sommes dans un Etat d’exception sans que cela ne porte ce nom. En conséquence, quelle légitimité aura la décision d’un Blaise Compaoré par rapport à un référendum sur l’article 37 ? Il restera toujours contesté par une bonne partie des acteurs de ce pays, alimentant ainsi les prochaines crises.
Par ailleurs, Bognessan doit savoir qu’on le tient à l’œil parce qu’il a été un des acteurs principaux de la longue durée au pouvoir de Blaise parce qu’en écrivant la constitution de 1991 sous la pression, à défaut de pouvoir constitutionaliser leur Front populaire de l’époque, ils ont verrouillé tout le système politique pour pouvoir rester au pouvoir (les différentes modifications de l’article 37 en témoignent, de même que les violences et les assassinats qui ont ébranlé leur régime à différents moments). Peut-on croire en un pouvoir qui a trompé le peuple plus d’une fois ? N’est- ce pas le même coup de force qu’ils veulent faire avec le CCRP afin de pouvoir maintenir Blaise ou son dauphin au pouvoir pour garantir l’impunité à l’équipe dirigeante actuelle ?
En réalité, je comprends aussi que le grand médiateur de la sous région a envie de sortir de son bourbier de règne parce qu’il ne souhaiterait pas sortir comme un Kadhafi. Ce qui semble plus l’intéresser est l’amnistie. Si oui, alors qu’il le demande franchement et que cela lui soit accordé afin qu’il arrête de verrouiller l’avenir politique de ce pays à cause de la peur mortelle qu’il semble avoir de subir une vindicte populaire comme nombre de dictateur sont en train de le subir actuellement dans le monde arabe.