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Crise alimentaire : Blaise Compaoré brise le tabou

28 novembre 2011, 19:06, par leregard

Toujours la main tendue !! Comment peut-on construire un pays émergeant en étant un État-mendiant ? Nos pays ont les moyens de sortir de ce cercle vicieux : il y a aujourd’hui plus d’intelligences, pour élaborer des programmes conséquents tenant compte de notre climat (même s’il est devenu quasi incontrôlable). Dans le monde entier des États sont confrontés à des catastrophes d’origine climatique, pour nôtre part c’est la sècheresse, tout au moins la faiblesse et l’irrégularité ds pluies. C’est un phénomène lent à se mettre en place, donc assez prévisible, en tout cas suffisamment à temps pour prendre des dispositions budgétaires nationales afin de palier à la situation conjoncturelle qui tend à devenir structurelle. On connait la solution : la maîtrise de l’eau afin d’accroitre les surfaces cultivées et sécuriser les productions voire les augmenter. La ethnologie existe . Il faut tout simplement une réelle volonté politique de vouloir faire avancer les choses au lieu de crier des slogans vides qui ne correspondent à aucune réalité sur le terrain !! Il faut rapatrier les milliards volés, mettre en place un véritable programme de valorisation du paysan. je dis bien du paysan : donner un prix convenable aux produits agricoles en particulier les produits vivriers, mettre en place des lignes de crédits et des accompagnements (pas comme ce que nous avons connus avec les encadreurs ruraux), former les paysans (jeunes paysans et leur donner des terres (je suis contre l’agro-business comme pilier de développement de notre agriculture car elle ferra des paysans des ouvriers agricoles et il faut savoir aussi que l’agro-business ne va pas forcément produire les aliments, elle s’orientera vers les spéculations les plus rentables au sens du gain financier. On sera dans une situation pire que maintenant)mettra les paysan et des moyens modernes de production), assurer la commercialisation et la transformation. Bien sûr que les variétés à mettre à la disposition des paysans soient mieux adaptées aux nouvelles conditions climatiques. Nous avons les instruments de notre destin en main, il nous les utiliser dans le bon sens. cette situation nous rappelle ce que le Président SANKARA avait dit : produisons ce que nous mangeons. Ailleurs, chez nos voisins du Niger cela s’appelle les 3 NNN : les Nigériens Nourissent les Nigéreins". Au lieu de cela, il y a de grandes campagnes financées par des multinationales pour la culture du jatropha ! Je n’ai rein contre de façon systématique. Mais, le problème c’est la concurrence avec les productions vivrières car cette culture occupe des terres agricoles destinées à la production vivrière !! Ceux qui encouragent cette culture, ont laissé dans leur pays des terres en friche. Pourquoi ne les utilisent-ils pas pour cette culture ? Le jatropha n’est pas la priorité pour le Burkina Faso. Je sais qu’il faut gagner des devises. Mais cela ne doit pas se faire au détriment de la production alimentaire qui reste la raison principale de agriculture : nourrir les Hommes et le bétail !!


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