Déficit agricole au Burkina : Des céréales à prix social pour les populations
27 novembre 2011, 12:27, par
bogui
Il faut se se mettre clairement à l’esprit, que nous sommes en famine. Tant les céréales se font rares et que leur prix ne cesse de flutuer. Pour ma comsommation, j’ai fait un tour chez le vendeur le plus proche. A la question de savoir combien coûte le sac 100 kg de mais à Ouaga, on m’a lancé ce panflet : 18 500 fcfa. Pannique totale ! Comment vais-je faire ? En effet, déjà, depuis le village, on m’a aussi exprimé le besoin. A la Sonages, pas grand espoir. Je me demande très franchement comment réspoudre ce problème (vital quand même) ? Si en tant que fonctionnaire, j’éprouve des difficultés, j’imagine le calvaire de nombres de populations aux revenus assez modestes. Madame le ministre, c’est le fait de dormir et se reveiller avec l’équation "comment avoir à manger demain" qui nous amène à dire que nous sommes en famine. Il ne faut attendre que les enfants commencent à pleurer de faim pour le reconnaître. En principe, à Noël, tout bon paysan s’offre une bonne fête de nativité. Mais cette année, même en rêve, personne ne compte festoyer, tant le danger est imminent. En tous les cas, le gouvernement est attendu sur ce front, beaucoup plus que la modification de l’article 37. Bon courage et surtout bonne chance de rencontrer des partenaires techniques et financiers qui comprennent que le pain quotidien est indispensable, et que l’aliment est la première medecine de l’Homme(pour paraphraser le savant Hipocrate)
Il faut se se mettre clairement à l’esprit, que nous sommes en famine. Tant les céréales se font rares et que leur prix ne cesse de flutuer. Pour ma comsommation, j’ai fait un tour chez le vendeur le plus proche. A la question de savoir combien coûte le sac 100 kg de mais à Ouaga, on m’a lancé ce panflet : 18 500 fcfa. Pannique totale ! Comment vais-je faire ? En effet, déjà, depuis le village, on m’a aussi exprimé le besoin. A la Sonages, pas grand espoir. Je me demande très franchement comment réspoudre ce problème (vital quand même) ? Si en tant que fonctionnaire, j’éprouve des difficultés, j’imagine le calvaire de nombres de populations aux revenus assez modestes. Madame le ministre, c’est le fait de dormir et se reveiller avec l’équation "comment avoir à manger demain" qui nous amène à dire que nous sommes en famine. Il ne faut attendre que les enfants commencent à pleurer de faim pour le reconnaître. En principe, à Noël, tout bon paysan s’offre une bonne fête de nativité. Mais cette année, même en rêve, personne ne compte festoyer, tant le danger est imminent. En tous les cas, le gouvernement est attendu sur ce front, beaucoup plus que la modification de l’article 37. Bon courage et surtout bonne chance de rencontrer des partenaires techniques et financiers qui comprennent que le pain quotidien est indispensable, et que l’aliment est la première medecine de l’Homme(pour paraphraser le savant Hipocrate)