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Eve Sanou : « J’entretenais de bonnes relations avec le président Thomas Sankara »

21 novembre 2011, 12:49, par Gobinandja

Que veulent les Burkinabè ? La classe politique des indépendances a brimé Bobo et l’a fait perdre l’avantage de sa position de capitale de l’Afrique de l’Ouest, la Révolution est venue en redresseur, a permis de valoriser des femmes et des hommes qui avaient des qualités et des potentialités pour une révoltion véritable, mais elle a été étouffée de l’intérieur dirait on et le rêve d’un développement équitable est brisé pour les uns tandis que pour d’autres le soleil d’une vraie révolution se levait et d’autres encore carressaient l’occasion d’un retour à la démocratie classique à l’occidentale. Au final rien ne fut, ni un exemple de démocratie classique pour preuve 20 ans de règne sans alternance, ni un exemple de démocratie populaire et les adeptes et défenseurs qui se sont trompés en défendant la rectification se sont terrés. Les rectificateurs ont fini par se réclamer républicains et fiers de l’être, et tous les toujours des burkinabès intellectuels ou pseudo intellectuels démontrent les limites des tenants du pouvoir voir leurs dérives dangereuses, Comme des chiffoniers nous sombrons soit dans des discours nostalgiques d’un digne passé revolutionnaire ou dans des procès à n’en pas finir des dirigeants politiques dévanciers, nous exacerbons les clivages entre régions et nous dressons les uns contre les autres sans jamais poser le moindre jalon à la fin d’un régime qui a fini de faire ses preuves. certains héritages de nos ancêtres qui sont encore les fils incassables de notre unité comme la parenté à plaisantérie sont soumis à des rudes épreuves, les revolutionnaires compagnons de Sankara sont de simples poêtes locaux pas même nationaux pour daigner mobiliser pour une cause juste, les abusés de la rectification refusent de prendre une identité véritable et constructive, les frontistes adeptes de la démocratie de 1987 refusent d’user de la constitution pour espérer une alternance véritable et pourtant, il avait dit, SANKARA, ce peuple ne se laissera plus gouverner comme avant, ou sommes nous donc, ceux qui ont cinquante ans comme ceux qui ont treize, que faisons nous pour notre Faso. Thomas nous a donné la leçon et nous avait prévenus, Blaise nous donne les outils et nous indique la voie, seulement nous refusons de nous en servir pensant qu’un jour ça viendra de soi le développement auquel nous aspirons, l’ordre politique auquel nous aspirons. A chaque époque ses héros et leaders, mais nous, notre époque en manque cruellement, nous n’avons que des nostalgiques discoureurs du passé, tenant un discours passifs et conciliants à la fois avec les acteurs de l’abime et ceux qui ont osé suscité l’espoir pendant un certain temps. la plûme a aussi contribuer à libérer des peuples mais soyez de vrais écrivains et ne vous laissez pas interpr^^eter à tord et à travers, déjà que vous au moins vous osez lèver le ton. "Que l’on ne s’appitoie pas sur le sor de l’esclave qui n’essaie pas de se libérer de ses chaînes".


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