Criminalité économique : Un agent de banque détourne 120 millions de F CFA

Eh ! Rien d’étonnant dans ce bas monde de nos jours. Dans notre pays effectivement ces genres de choses sont monnaie courante. ce qu’on ne voyait pas avant 1987. Cependant, je me plairais à dire que ces choses ne sont pas passées à l’insu de certains potentats du pays. Les nouvelles stratégies connues et constatées sont les suivantes :

1/ - Dès qu’on objet un emploi, on adhère au Lion Club, voie par laquelle on se met sous la couverture des gourous.

2/ - Puis, on engage des détournements qui sont partagés et, lorsque la victime, constatant les bavures commises et réagit, il est tout de suite rappelé à l’ordre par quelqu’un (suivez mon doigt). Et l’impunité continue.

Imaginez la chèreté de la vie de nos jours. Avec un salaire de 500 000 FCFA par moi, on n’a même des difficultés pour joindre les deux bouts ; nécessité d’investissement, charges familiales élargies aux parents "Longue manche" obligent.

Et comme tout à coup, de jeunes "Cadres moyens" avec un salaire de 250 000 FCFA comme dit dans le récit du Commissaire, construisent des bâtiments de centaines de millions à Ouaga 2000 et cela n’inquiètent personne. N’est-ce pas gros tout çà ?

Plus loin. Lorsqu’un Commerçant va s’adresser à une Banque pour un Concours/Appuis financier quelconque pour ses activités, avant même qu’il introduise son dossier auprès de l’Institution, il prend contact avec un des Gestionnaires des clientèles, généralement celui qui qui suit son Compte. Ils conviennent ensemble du montant à demander à l’Institution et surtout du Montant à lui revenant que le Commerçant doit verser au décaissement du Crédit accordé ; versement qui doit se faire Cash and Caries".

Tordant le coup au dossier, même si l’opération à laquelle sera destiné le crédit sollicité n’est d’aucune rentabilité ni pour la Banque, ni pour le Commerçant lui-même, ce "Gestionnaire" réussira à faire passer le dossier avec son/ses supérieurs hiérarchiques parce que, aussi complices et participant au partage. Et, Ainsi va la vie et vive la vie opulente.

LES BANQUES N’ONT ENCORE VU