DU CYANURE DANS LA MARE DE DJIBO : Le SOS d’un habitant
2 août 2011, 10:01, par
I.SAD
Merci mon frère pour cette mise au point. Si ces exploitants miniers se permettent tout, c’est pour la simple raison qu’ils reçoivent la bénédiction des autorités qui troquent l’intérêt général et la survie des régions exploitées contre des "enveloppes". Je suis un ressortissant de la province et quand on remarque la discrimination faite à la localité qui ne dispose d’aucune voie goudronnée, ça fait un pincement au coeur car le potentiel économique du Soum est énorme : ne serait-ce qu’en prenant l’exemple de l’apport en bétail qui était jusque là le 2ème produit d’exportation du Burkina ; et que le plus grand marché de bétail de la sous région se trouve à Djibo.
Avec l’exploitation de la mine d’or de Belahouro, les ressortissants du Soum trouvaient là une autre belle occasion qui devait militer d’avantage en faveur du bitumage de la voie. Surtout qu’en 2005 Blaise dans sa campagne présidentielle avait annoncé en grande pompe que le goudron qui se limite actuellement à Kongoussi "n’est pas fou pour s’arrêter labà". Mais hélas, les espoirs sont encore noyés dans l’irresponsabilité et la mal gouvernance de nos dirigeants.
Dans tous les cas la population est plus que jamais en état d’alerte et continue de s’organiser pour montrer à ces dirrigeants démagogues qu’elle "n’est pas un nez perecé". S’ils ne comprennent que le langage du débrayage, on se vera ici et surtout avec les élections qui arrivent. L’exemple du goudron de Dédougou est là pour nous en témoigner.
Merci mon frère pour cette mise au point. Si ces exploitants miniers se permettent tout, c’est pour la simple raison qu’ils reçoivent la bénédiction des autorités qui troquent l’intérêt général et la survie des régions exploitées contre des "enveloppes". Je suis un ressortissant de la province et quand on remarque la discrimination faite à la localité qui ne dispose d’aucune voie goudronnée, ça fait un pincement au coeur car le potentiel économique du Soum est énorme : ne serait-ce qu’en prenant l’exemple de l’apport en bétail qui était jusque là le 2ème produit d’exportation du Burkina ; et que le plus grand marché de bétail de la sous région se trouve à Djibo.
Avec l’exploitation de la mine d’or de Belahouro, les ressortissants du Soum trouvaient là une autre belle occasion qui devait militer d’avantage en faveur du bitumage de la voie. Surtout qu’en 2005 Blaise dans sa campagne présidentielle avait annoncé en grande pompe que le goudron qui se limite actuellement à Kongoussi "n’est pas fou pour s’arrêter labà". Mais hélas, les espoirs sont encore noyés dans l’irresponsabilité et la mal gouvernance de nos dirigeants.
Dans tous les cas la population est plus que jamais en état d’alerte et continue de s’organiser pour montrer à ces dirrigeants démagogues qu’elle "n’est pas un nez perecé". S’ils ne comprennent que le langage du débrayage, on se vera ici et surtout avec les élections qui arrivent. L’exemple du goudron de Dédougou est là pour nous en témoigner.