René Bagoro, secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats : « Je ne suis proche, ni de l’opposition, ni du pouvoir, mais du droit »

J’ai lu avec une attention particulière l interview proposée et je voudrais vous dire qu’en réalité les gens aiment le sensationnel.
Bagoro parle bien mais il faudra qu’il s’applique lui même les principes qu’il évoque.
Quand il intervient dans un dossier pour demander à des magistrats de prendre des décisions favorables à ses connaissances dans une province ou à Ouaga, il devrait avoir le courage de le dire aussi dans l’interview.
Quand on ne critique plus parce qu’on a obtenu d’un certains ministre des faveurs pour les siens et que comme par enchantement certains maux ont disparu, on doit savoir raison garder.
Le courage et surtout les propos que l’on tient doivent s’analyser à l’aune des obligations que notre profession nous impose.
Et dans ce sens, un honnête magistrat ne peut pas se mettre à expliquer ou justifier sa décision.
Pour ceux qui veulent s’en convaincre voir le statut de la magistrature.
Donc Bagoro est à coté de la plaque , le bon juriste qu’il se dit viole allégrement les lois régissant sa profession.
Le bon magistrat commence par respecter son statut,
cordialement...........