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SITUATION NATIONALE : L’opposition réclame le départ de Blaise Compaoré

27 avril 2011, 13:43, par le bon citoyen

Bonjour à tous,

Il n’est pas intéressant de le dire, mais il faut dire la vérité qui fait mal.

Le Burkina a mal de la jalousie et de l’orgueil de ses fils. Et Blaise qui s’y connait bien tire profit. Lisez l’analyse ci-dessous et vous comprendrez que tant que chacun d’entre nous ne va pas laisser son égoïsme pour s’associer aux autres pour la cause commune, nous marcherons, brulerons, tuerons, pillerons mais rien ne bougera.

« Le grand commerçant pillé —voire vandalisé— ne peut être solidaire du militaire qui l’a spolié. L’opposant politique n’aime pas être solidaire d’un gros commerçant qui a perdu ce dont le Burkinabè d’en bas ne pourra jamais rêver. L’étudiant rechigne à être solidaire d’un opposant politique qui rêve de récupérer sa lutte. Le paysan ne daigne pas être solidaire de l’étudiant dont l’intellectualisme citadin lui semble trop élitiste. Le syndicaliste oublie d’être solidaire du paysan trop éloigné de l’emploi formel et de la consommation moderne. Le militaire —la boucle est bouclée— ne peut décemment être solidaire du syndicaliste qu’on l’a appris à mâter. » Par Damien Glez

On comprend pourquoi nous faisons du bruit pour rien.

Quand les élèves se sont levés, au lieu de condamner la cause de la révolte, on a passé le temps à condamner les actes de vandalisme,

quand les militaires se mutilés on a passé le temps à condamner les actes de vandalisme sans condamner les causes.

Sans oublier la société civile et l’opposition qui ne jouent que le rôle de fusible pour calmer les ardeurs des groupes en grogne.

Quand les élèves marchent et brûlent, la SC au lieu d’appeler à marcher par solidarité fixe des rencontres pour 2 semaines plus tard, c’est tout juste que le mouvement s’effrite.

Quand les militaires sortent, pas de soutien ni de l’opposition ni de la SC. Le pouvoir les appelle donnent ce qu’ils veulent et ils demandent pardon.

Aujourd’hui que les opposants veulent marcher, vous aurez devant vous les militaires que vous avez passé le temps à insulter.

Chacun des groupes aura ses déboires, hurlera seul et la caravane passera.

Norbert Zongo a dit que quand les gens disent nous voulons la paix, nous voulons la paix et on ne fait pour la paix. Tous les refugiés et déplacés vous voyez qui portant leur matelas qui leur parents vieillis ont voulu la paix.
Quand tu refuse de sortir de chez toi pour lutter pour la paix, la misère, la maladie et les actions des autres te feront sortir par la force. La paix ne peut s’obtenir avec ce régime qui n’a aucune considération pour le peuple. Mais vous pouvez aussi choisir de ne rien faire et d’attendre que le seigneur vous libère.

C’est comme l’adage qui dit qu’on veut aller au paradis et on a peur de la mort. Tout changement a ses côtés négatifs. Mais soit on accepte troubler une fois et faire du nouveau, soit on laisse et chaque groupe cassera à son tour et on vivra éternellement avec.


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