Rencontre Blaise Compaoré- Soldats et sous-officiers : « Les manifestations sont finies, n’ayez pas peur »

Comment un soldat peut il dire que sa patience a des limites. Comment des soldats peuvent ils bruler le domicile de leur chef d’état major. Comment est ce que soldats peuvent ils voler, piller et détruire des édifices publiques. Les auteurs de ces actes en veulent au général DJENDJERE parce qu’il s’est toujours battu pour une armée professionnelle. Depuis sa création, l’armée burkinabè a été ballotée, malmenée par les politiques. La discipline a foutu le camp surtout pendant la révolution et elle n’a pas encore été véritablement rétablie. Il est rare aujourd’hui de voir un gendarme saluer un officier de l’armée de terre par exemple. Les demandes de punitions sont bloquées. En 99 et 2006 notre armée a vécue de tels événements. Tour à tour la troupe a obtenu le départ du chef d’état major et du ministre de la défense. Aujourd’hui, les soldats rencontrent le Président du Faso à qui ils posent directement leurs doléances. Demain ils demanderont son départ. Les auteurs de ces actes, quelque soit leur nombre, ne sont que des délinquants qu’ils mater. Une reforme de la justice doit également être envisagée car au Burkina elle est a 2 vitesses et comporte en son sein de nombreux magistrats corrompus. Pour vous en convaincre faites le point de ceux qui disposent par exemple de villas à Ouaga 2000.Toutes ces manifestations sont en fait une traduction de la perte des valeurs et des echecs notre systeme educatif