Crise politique ivoirienne : Entre nécessité de résolution et enjeux stratégiques et diplomatiques
25 février 2011, 16:58, par
Wouloufatoo Pour LaBête
Mr N’guessan ,
si recherche de vérité il y’a, dans la résolution de la crise post électorale ivoirienne , les parties prenantes à la médiation (en tout les acteurs visibles), ont un intérêt sous-tendu par le faite de redorer leur blason diplomatique et partant avoir une visibilité à l’échelle internationale. L’analyse de Mr Zongo à moins que je ne m’en abuse n’est pas de jeter l’anathème sur un quelconque candidat, mais plutôt de montrer que la résolution de cette crise revêt un intérêt stratégico-diplomatique pour deux acteurs majeurs, locomotives de leurs régions sur le plan continental qui sont le Nigérian et l’Afrique du Sud. .
Cette visibilité à laquelle je fait allusion, est primordiale pour le " lobbying" que ces deux nations useront pour s’assurer une place de membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. "Perdre des points" c’est bien dans ce cadre Mr N’guessan.
Maintenant sur le fond, du processus électoral, il y’a matière à débattre, et il serait difficile d’être impartial. Je préfère donc ne pas me lancer dans ce débat ici , qui risque d’être stérile à la longue. Ce n’est pas que je fuis le débat, mais mon humble avis , partant du fait qu’il y’a un blocage et des risques accrus que la situation s’envenime d’avantage en cote d’ivoire et dans la sous région , la question à ce stade n’est plus de savoir qui a gagné ? mais plutôt comment faire pour sortir de cette impasse , de ce bicéphalisme ?
Mr N’guessan , pour votre propre gouverne , la position sud africaine, n’est pas la position de « la recherche de vérité », mais plutôt une position guidée essentiellement pour ne par dire complètement par la volonté de redorer son pré-carré diplomatique. Que ce soit Ouattara ou Gbagbo , l’Afrique du Sud a besoin d’un allié fort économiquement en Afrique de l’ouest pour saper l’hégémonie du Nigéria dans la région. Seulement dans le cas présent un élément fait que Zuma est soit disant "pro-Gbagbo" ; et bien c’est à cause de l’Angola.
Petite histoire : L’Angola est l’un des rares pays à se faire discret sur la scène continentale , mais qui a un poids incontesté au niveau sous- régional. C’est le premier fournisseur de Brut de la Chine et de l’Afrique du Sud. La RSA ( république Sud A) sous l’apartheid et les USA de par le passé ont soutenu la rébellion angolaise menée par Savimbi( UNITA) et l’Angola pendant ce temps prêtait le soutien qu’elle pouvait à l’ANC. Pour effacer le poids de ce soutien et profiter du brut, l’Afrique du Sud par l’entremise des dirigeants ANC qui se sont succédés essaient de recadrer les relations qui existent entre les deux pays. Or il se trouve que le Président Dos Santos angolais est pro-Gbagbo et ne s’en cache pas. La raison, Gbagbo a fermer le bureau de l’UNITA à Abidjan. Santos est reconnaissant vis à vis de ce dernier, et sur position commune les dirigeants de la région australe font un « gentleman agrement « et les relations sont du « win-win », du gagnant-gagnant, du « je te soutiens, tu me soutiens ». Un veut le conseil de sécurité, l’autre veut soutenir son ami.
Savimbi et Unita , sont des noms que l’on connaît bien au Faso. Pour ceux qui voient ou je veux en venir…. Ca parait simple mais en aucun cas la recherche de la vérité n’est une motivation.
Certes la résolution de la crise revêt des intérêts stratégiques et diplomatiques , le facteur Humain, est aussi un pan qui peut à mon avis contribuer à ralentir le processus de sortie de crise. Aussi subjective que ma pensée peut être , il ne serait pas négligent de tenir compte de ce facteur humain dans la médiation.
Mr N’guessan ,
si recherche de vérité il y’a, dans la résolution de la crise post électorale ivoirienne , les parties prenantes à la médiation (en tout les acteurs visibles), ont un intérêt sous-tendu par le faite de redorer leur blason diplomatique et partant avoir une visibilité à l’échelle internationale. L’analyse de Mr Zongo à moins que je ne m’en abuse n’est pas de jeter l’anathème sur un quelconque candidat, mais plutôt de montrer que la résolution de cette crise revêt un intérêt stratégico-diplomatique pour deux acteurs majeurs, locomotives de leurs régions sur le plan continental qui sont le Nigérian et l’Afrique du Sud. .
Cette visibilité à laquelle je fait allusion, est primordiale pour le " lobbying" que ces deux nations useront pour s’assurer une place de membre permanent au Conseil de Sécurité des Nations Unies. "Perdre des points" c’est bien dans ce cadre Mr N’guessan.
Maintenant sur le fond, du processus électoral, il y’a matière à débattre, et il serait difficile d’être impartial. Je préfère donc ne pas me lancer dans ce débat ici , qui risque d’être stérile à la longue. Ce n’est pas que je fuis le débat, mais mon humble avis , partant du fait qu’il y’a un blocage et des risques accrus que la situation s’envenime d’avantage en cote d’ivoire et dans la sous région , la question à ce stade n’est plus de savoir qui a gagné ? mais plutôt comment faire pour sortir de cette impasse , de ce bicéphalisme ?
Mr N’guessan , pour votre propre gouverne , la position sud africaine, n’est pas la position de « la recherche de vérité », mais plutôt une position guidée essentiellement pour ne par dire complètement par la volonté de redorer son pré-carré diplomatique. Que ce soit Ouattara ou Gbagbo , l’Afrique du Sud a besoin d’un allié fort économiquement en Afrique de l’ouest pour saper l’hégémonie du Nigéria dans la région. Seulement dans le cas présent un élément fait que Zuma est soit disant "pro-Gbagbo" ; et bien c’est à cause de l’Angola.
Petite histoire : L’Angola est l’un des rares pays à se faire discret sur la scène continentale , mais qui a un poids incontesté au niveau sous- régional. C’est le premier fournisseur de Brut de la Chine et de l’Afrique du Sud. La RSA ( république Sud A) sous l’apartheid et les USA de par le passé ont soutenu la rébellion angolaise menée par Savimbi( UNITA) et l’Angola pendant ce temps prêtait le soutien qu’elle pouvait à l’ANC. Pour effacer le poids de ce soutien et profiter du brut, l’Afrique du Sud par l’entremise des dirigeants ANC qui se sont succédés essaient de recadrer les relations qui existent entre les deux pays. Or il se trouve que le Président Dos Santos angolais est pro-Gbagbo et ne s’en cache pas. La raison, Gbagbo a fermer le bureau de l’UNITA à Abidjan. Santos est reconnaissant vis à vis de ce dernier, et sur position commune les dirigeants de la région australe font un « gentleman agrement « et les relations sont du « win-win », du gagnant-gagnant, du « je te soutiens, tu me soutiens ». Un veut le conseil de sécurité, l’autre veut soutenir son ami.
Savimbi et Unita , sont des noms que l’on connaît bien au Faso. Pour ceux qui voient ou je veux en venir…. Ca parait simple mais en aucun cas la recherche de la vérité n’est une motivation.
Certes la résolution de la crise revêt des intérêts stratégiques et diplomatiques , le facteur Humain, est aussi un pan qui peut à mon avis contribuer à ralentir le processus de sortie de crise. Aussi subjective que ma pensée peut être , il ne serait pas négligent de tenir compte de ce facteur humain dans la médiation.
LeD...