Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Démission du ministre Jérôme Bougouma : Un acte seigneurial
12 février 2010, 22:48, par
wendlaboumb
A lire certains, on croirait que M. Bougma a commis dans le top 5 de l’immoralité. Il n’a rien fait de particulièrement repréhensible au regard du quotidien social de référence.
Il s’est peut-être rendu coupable d’adultère. Combien sommes nous (Eminents responsables, grands élus, citoyens anonymes) à être irréprochables sur ce sujet ? Que celui qui l’a pas fait jette la pierre le premier. Or si on l’a fait une fois sans capote, on aurait pu être l’auteur d’une grossesse. Et si la grossesse survient, on a le choix entre se cacher et faire porter la responsabilité par un "père officiel" ou faire couler la grossesse. M. Bougma et sa compagne ont refusé ses deux raccourcis odieux mais sécurisant socialement pour assumer les conséquences de leur faiblesse, j’aillais dire de leur liaison. Et c’est ce qui choque beaucoup d’entre nous. Loin d’être une arrogance ou un défi à l’époux légitime c’est un acte de grandeur que reconnaître un enfant dans ces conditions. Les deux savaient la déchéance sociale, politique et économique qui en résulterait. Mais ils l’ont choisi pour assumer la vérité de leur faiblesses. C’est une dimension de la responsabilité que très peu auraient choisi.
Si chacun burkinabé était capable d’un tel sacrifice social pour confesser aux hommes ce qu’il ne peut cacher à Dieu la Patrie des hommes intègre serait une société radieuse.
Si tous ceux qui doivent leur succès aux oeuvres qui ne peuvent reconnues devaient assumer et démissionner dès qu’on en parle, le Burkina serait là où Sankara souhaitait le conduire.
A lire certains, on croirait que M. Bougma a commis dans le top 5 de l’immoralité. Il n’a rien fait de particulièrement repréhensible au regard du quotidien social de référence.
Il s’est peut-être rendu coupable d’adultère. Combien sommes nous (Eminents responsables, grands élus, citoyens anonymes) à être irréprochables sur ce sujet ? Que celui qui l’a pas fait jette la pierre le premier. Or si on l’a fait une fois sans capote, on aurait pu être l’auteur d’une grossesse. Et si la grossesse survient, on a le choix entre se cacher et faire porter la responsabilité par un "père officiel" ou faire couler la grossesse. M. Bougma et sa compagne ont refusé ses deux raccourcis odieux mais sécurisant socialement pour assumer les conséquences de leur faiblesse, j’aillais dire de leur liaison. Et c’est ce qui choque beaucoup d’entre nous. Loin d’être une arrogance ou un défi à l’époux légitime c’est un acte de grandeur que reconnaître un enfant dans ces conditions. Les deux savaient la déchéance sociale, politique et économique qui en résulterait. Mais ils l’ont choisi pour assumer la vérité de leur faiblesses. C’est une dimension de la responsabilité que très peu auraient choisi.
Si chacun burkinabé était capable d’un tel sacrifice social pour confesser aux hommes ce qu’il ne peut cacher à Dieu la Patrie des hommes intègre serait une société radieuse.
Si tous ceux qui doivent leur succès aux oeuvres qui ne peuvent reconnues devaient assumer et démissionner dès qu’on en parle, le Burkina serait là où Sankara souhaitait le conduire.
Soyons luicides.