Pr AUGUSTIN LOADA, DIRECTEUR EXECUTIF DU CGD : "La révision de notre constitution ne doit pas être l’affaire du seul CDP"

bonjour,

j’ai particulièrement apprécie la position du professeur LOADA sur la manière dont les réformes ou du moins les réformettes sont opérées chez nous. on voit bien que les réformes ne sont faites que lorsque cela arrange le CDP, ce qui du reste montre combien le parlement reste assez hostile aux propositions de la société civile en vue de renforcer la démocratie.
c’est aussi pertinent de dire que les actions de médiations du Président de la république pourraient constituer pour ces certains milieux anti alternance un gage suffisant pour reconduire autant de fois Blaise COMPAORE au pouvoir...oui, nous voyions venir ces gens dont certains ont eu la malheureuse idée d’avancer la création d’une fondation pour étudier les méthodes de médiations de Blaise COMPAORE.
mais l’analyse sur les partis poltiques montre bien qu’l y a lieu de prendre des décisions hardies sur les partis politiques. Faut-il comme sous la IIè République revenir à un nombre de partis politiques limités ? Ou n’est il pas temps ce contrôler les conditions d’existence des partis de manière à supprimer ceux qui n’ont aucune viabilité du point de vue légale ? En tout cas la scène politique Burkinabè a encore besoin de se débarrasser de certains scories qui gène sa marche surtout que 2010 montre des enjeux importants pour la mesure de la consolidation de la démocratie.