LOTISSEMENTS AU BURKINA : Un business qui rapporte gros
5 juin 2009, 13:31, par
Thews
Cet article ne fait que dire haut ce que pense le bas peuple dans ce pays. Après le vote de la Loi sur la RAF,plusieurs maires se sont vite lancés dans des lotissements pour se remplir les pôches avant la fin de leurs mandats.Ces pratiques ont amené des propriétaires terriens à brader leurs champs (qui appartiennent à l’Etat selon la RAF). D’autres maires cherchent à étendre les limites communales pour avoir de nouvelles terres à lotir : cas de la mairie de Bobo-Dioulasso qui veut engloutir certains villages malgré eux, avec le nouveau redecoupage/extension proposé par le maire central et qui doit être soumis à l’Assemblée Nationale. Des familles sont divisés aujourd’hui à cause des lotissements mal gérés par les conseils municipaux : cas du lotissement de Sakaby où certains conseillers (et pas les moindres)de l’arrondissement de Dô (Bobo) seraient trempés dans des deals très lucratifs. Malgré le cri de coeur des populations qui sont dépouillées de cette richesse ancestrale sans contrepartie parfois lors des attributions de parcelles ,la mairie centrale ne fait aucune communication (comme l’a fait Simon à Ouagadougou) car les responsables dudit arrondissement n’osent pas s’hasarder à rencontrer les populations. Encore, alors que les loptissements cavalent, la viabilisation et même l’assainissement de ces zones loties traînent des pieds ! Cas du quartier Sarfalao à Bobo. Alors, Messieurs de l’ASCE, pourquoi jusqu’à présent vous ne mettez pas le nez dans ces affaires de lotissements ? On est en laisse guidon comme dirait les enfants ! Que Dieu nous sauve !
Cet article ne fait que dire haut ce que pense le bas peuple dans ce pays. Après le vote de la Loi sur la RAF,plusieurs maires se sont vite lancés dans des lotissements pour se remplir les pôches avant la fin de leurs mandats.Ces pratiques ont amené des propriétaires terriens à brader leurs champs (qui appartiennent à l’Etat selon la RAF). D’autres maires cherchent à étendre les limites communales pour avoir de nouvelles terres à lotir : cas de la mairie de Bobo-Dioulasso qui veut engloutir certains villages malgré eux, avec le nouveau redecoupage/extension proposé par le maire central et qui doit être soumis à l’Assemblée Nationale. Des familles sont divisés aujourd’hui à cause des lotissements mal gérés par les conseils municipaux : cas du lotissement de Sakaby où certains conseillers (et pas les moindres)de l’arrondissement de Dô (Bobo) seraient trempés dans des deals très lucratifs. Malgré le cri de coeur des populations qui sont dépouillées de cette richesse ancestrale sans contrepartie parfois lors des attributions de parcelles ,la mairie centrale ne fait aucune communication (comme l’a fait Simon à Ouagadougou) car les responsables dudit arrondissement n’osent pas s’hasarder à rencontrer les populations. Encore, alors que les loptissements cavalent, la viabilisation et même l’assainissement de ces zones loties traînent des pieds ! Cas du quartier Sarfalao à Bobo. Alors, Messieurs de l’ASCE, pourquoi jusqu’à présent vous ne mettez pas le nez dans ces affaires de lotissements ? On est en laisse guidon comme dirait les enfants ! Que Dieu nous sauve !