Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Gentilés : Des noms pour les habitants des provinces du Burkina
19 juin 2011, 20:30
A propos de ces gentilés dont on ne connaît pas toujours la genèse, la prudence voudrait qu’on cherche à en comprendre le bien-fondé. Les noms d’habitants des localités sont effectivement proposés en français. C’est délibérément fait pour éviter des emplois disparates. Comment appellerait-on les habitants de Bouroum-Bouroum en parlant français ? Nous disons bien en français. Il faut se dire que chaque langue a une manière de former les gentilés et qu’il ne viendrait par exemple à l’esprit de personne de demander à un moaga de dire bobokaw en mooré pour désigner les habitants de Bobo-Dioulasso. Il dirait plutôt boboramba, non ? Pourrait-on aussi imposer à un senoufo de dire wagaduguramba pour désigner les habitants de Waogdgo en sénoufo ? Quand on veut forger des gentilés dans une langue donnée on se conforme au mode de formation des gentilés dans cette langue. C’est ce qui a été fait pour ces gentilés du Burkina en français. Il s’agit de gentilés en français et non de gentilés en langues nationales. Si on veut les gentilés en langues nationales, ceux-ci figurent bien dans le document intégral portant sur les gentilés. Dans ce document intégral figurent non seulement l’étiologie "histoire racontant pourquoi le nom a été donné à la localité" mais aussi le gentilé au singulier et au pluriel dans le parler de la localité.
A propos de ces gentilés dont on ne connaît pas toujours la genèse, la prudence voudrait qu’on cherche à en comprendre le bien-fondé. Les noms d’habitants des localités sont effectivement proposés en français. C’est délibérément fait pour éviter des emplois disparates. Comment appellerait-on les habitants de Bouroum-Bouroum en parlant français ? Nous disons bien en français. Il faut se dire que chaque langue a une manière de former les gentilés et qu’il ne viendrait par exemple à l’esprit de personne de demander à un moaga de dire bobokaw en mooré pour désigner les habitants de Bobo-Dioulasso. Il dirait plutôt boboramba, non ? Pourrait-on aussi imposer à un senoufo de dire wagaduguramba pour désigner les habitants de Waogdgo en sénoufo ? Quand on veut forger des gentilés dans une langue donnée on se conforme au mode de formation des gentilés dans cette langue. C’est ce qui a été fait pour ces gentilés du Burkina en français. Il s’agit de gentilés en français et non de gentilés en langues nationales. Si on veut les gentilés en langues nationales, ceux-ci figurent bien dans le document intégral portant sur les gentilés. Dans ce document intégral figurent non seulement l’étiologie "histoire racontant pourquoi le nom a été donné à la localité" mais aussi le gentilé au singulier et au pluriel dans le parler de la localité.