> Syndicat burkinabè des magistrats : "Notre marche est conforme aux lois"
26 avril 2007, 13:19, par
Saksida
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des âges, a-t-on coutume de dire ! En tout cas, ces "jeunes" magistrats auront montré toute leur finesse en droit à travers cette réponse on ne peut plus claire. Comment vouloir leur dénier le simple droit d’exprimer une position, un point de vue, même discordant sur la base d’un argumentaire aussi ridicule que "l’action concertée en vue de paralyser le fonctionnement des juridictions", alors qu’aucune mesure pour assurer la continuité du service n’est envisagée par le ministère s’il y a lieu ? Et puis, deux heures de manifestations autorisées de surcroît peuvent-elles vraiment entraver le "bon fonctionnement" de la Justice ? Quand les GSP font pire, pourquoi le même ministre se tait-il étrangement, au point qu’on lui désigne un "médiateur" extérieur ?....
En langue Mooré, un proverbe dit que ce n’est pas provoquer la bagarre qui est le plus dur, mais la finir sur ses deux peids ! La Bagarre en l’espèce remonte à 1999 à la création du SBM ; le reste, l’opinion publique en est témoin. La magistrature ne peut pas se diriger longtemps avec des méthodes "Sarkoziennes" (menaces, intimidations, chantage aux postes et aux missions, impunités disciplinaires,...) ; mais ca, Badini ne commence a le comprendre que maintenant, soit 7ans après son arrivée à la tête du ministère, alors que sa politique et ses "juges acquis" présentent des signes manifestes d’essouflement ! Les belles promesses, les beaux palais, les juges compétents et intègrent, ....tous partis ?!! L’heure des bilans va sonner bientôt....
Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des âges, a-t-on coutume de dire ! En tout cas, ces "jeunes" magistrats auront montré toute leur finesse en droit à travers cette réponse on ne peut plus claire. Comment vouloir leur dénier le simple droit d’exprimer une position, un point de vue, même discordant sur la base d’un argumentaire aussi ridicule que "l’action concertée en vue de paralyser le fonctionnement des juridictions", alors qu’aucune mesure pour assurer la continuité du service n’est envisagée par le ministère s’il y a lieu ? Et puis, deux heures de manifestations autorisées de surcroît peuvent-elles vraiment entraver le "bon fonctionnement" de la Justice ? Quand les GSP font pire, pourquoi le même ministre se tait-il étrangement, au point qu’on lui désigne un "médiateur" extérieur ?....
En langue Mooré, un proverbe dit que ce n’est pas provoquer la bagarre qui est le plus dur, mais la finir sur ses deux peids ! La Bagarre en l’espèce remonte à 1999 à la création du SBM ; le reste, l’opinion publique en est témoin. La magistrature ne peut pas se diriger longtemps avec des méthodes "Sarkoziennes" (menaces, intimidations, chantage aux postes et aux missions, impunités disciplinaires,...) ; mais ca, Badini ne commence a le comprendre que maintenant, soit 7ans après son arrivée à la tête du ministère, alors que sa politique et ses "juges acquis" présentent des signes manifestes d’essouflement ! Les belles promesses, les beaux palais, les juges compétents et intègrent, ....tous partis ?!! L’heure des bilans va sonner bientôt....