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> Prostitution à Ouagadougou : Les filles burkinabè prennent du galon

26 juin 2006, 14:34

Il est vrai de dire que la prostitution est l’un des plus vieux, voire le plus vieux métier du monde.
Sous une forme ou une autre, cette « horrible chose » continuera d’exister ; et cela, quoi que l’on fasse. C’est un « fait » de société. Cependant, on peut toujours endiguer et réguler le phénomène.

Pourquoi cela dans le Burkina actuel ?
- L’extrême pauvreté dans laquelle s’enfonce continuellement notre pays au mépris de l’Etat.
[A propos du dossier Le train de vie des dirigeants de l’Etat quelqu’un disait dangereux prédateurs pédophiles...]
Ce n’est pas un honnête fonctionnaire au Faso qui claquera 4000 francs et plus pour une prostituée. Suivez mon regard...
- Le manque de perspective pour la jeunesse burkinabé ; lequel manque est lié en grande partie à la démission totale de l’Etat
- Les rares initiatives privées qui ne génèrent que très peu d’emploi, et donc de salaires pour la grande majorité de la population, (Cette majorité est donc abandonnée à elle-même.)
- Le relâchement des moeurs orchestré directement ou indirectement par les dirigeants socio-politique du pays, les gardiens des valeurs ancestrales, les chefs de familles,...
- La relative « bonne » publicité locale faite autour de la prostitution en Europe. (Pour justifier l’homosexualité par exemple, certains africains n’hésitent pas à dire en Europe : Aaah..., mon frère..., quand tu vois l’homme blanc faire, c’est que c’est bon quès... Pourtant l’homme blanc envoie des fusées dans l’Espace ; mais...
- Tant qu’il y aura des clients, il y aura des prostituées. (Commençons par sanctionner ces derniers.)

Il convient de sérier les choses et d’agir conséquemment :

- Si la plupart de ces gamines était scolarisée avec des perspectives d’avenir, je ne pense pas qu’elle s’adonnerait à la prostitution. (Ceci est un processus long et difficile ; et non impossible.)

- Quant à celles qui se prostituent par « choix », elles finiront peut-être par transformer l’Etat burkinabé en proxénète. (les Etats européens, américains, australiens, japonnais,... sont déjà proxénètes depuis des décennies.)
En effet, ces prostituées payeront finalement des taxes car elles ne pourront continuellement exploiter gratuitement les logistiques et lieux publics pour leurs propres intérêts. (Cela est égoïste et injuste vis-à-vis de tous ceux qui, de par leurs activités, paient des taxes à l’Etat.)

- Celles qui le font par contrainte doivent être soumises au même traitement avec des poursuites pénales sévères pour leurs proxénètes.
Les responsables de chambres de passe doivent également faire l’objet de poursuites judiciaires sans doute en correctionnelle.

Des questions se poseront encore et encore... :
- Avec la « rectification » et la « compaorose », existent-il encore des hommes et des femmes suffisamment sérieux au Faso pour une telle mission ? Je défie le crocodile dans l’eau et dis OUI. J’en suis certain. Mais, auront-ils droit à la parole, et à l’action ? Là, je doute sincèrement.
- Et si les personnes qui seront éventuellement chargées de « nettoyer » les lieux sont des clients ?...

Décidemment, où va notre Pays ?


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