Attaques terroristes au Burkina : Et pourtant Mahamadou Savadogo avait raison !

Il ne suffit pas d’avoir une idée juste pour ne pas se faire contester : il faut savoir la communiquer comme il faut et quand il faut, en respectant son interlocuteur et ses idées. Il faut aussi écouter les autres points de vue pour affiner sa propre analyse et permettre un échange instructif pour tous. N’oubliez pas que l’on récolte toujours ce qu’on a semé : qui sème du vent, récolte la tempête.
Dans le cas qui nous concerne, il y a quelque de gênant dans ton de cet article : c’est d’abord le mépris flagrant de tous ceux qui ne partagent le même point de vue, et pire encore, l’idée sous-jacente qui laisse sousentendre qu’on ne devrait pas soutenir le chef d’État actuel, alors qu’il est reconnu qu’il yà davantage de riposte. Mais qui donc faut-il soutenir en dehors du chef suprême des armées quand le pays est en guerre ? On peut plus facilement entendre qu’on lui fasse des propositions pour réussir mieux que reprocher au combattant les attaques redoublees d’un agresseur qui se rend compte qu’il y a plus de répondant en face. On peut être un bon expert analyste de la situation sécuritaire, mais peut-être faut-il être prudentet plus humble dans la communication sans oublier que expertise ne vaut peut-être pour l’art de la guerre et du gouvernement étatique.
C’est mon point de vue que personne n’est obligée de partager.