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L’humeur de Sayouba Traoré : En toute conscience

19 novembre 2022, 12:41, par Ka

Bonjour à toutes et tous les internautes de notre site préféré ’’Lefaso.net que ça soit à l’intérieur ou l’extérieur :’’ Je reviens des champs dont la fin des récoltes se dessine, et je dis que Dieu a béni abondamment le Burkina cette année, car la récolte est très bonne, les greniers sont pleins partout si vous traversez les villages.

Revenant à l’analyse pertinente de mon petit frère Sayouba, qui dit : ’’’’’’’’’’’’’Moi, je sais une chose. Ceux qui savent n’ont pas le droit de raconter des sornettes à nos concitoyens. Dans une moindre mesure, ils n’ont pas non plus le droit de se taire et regarder le pays dévisser.
Voilà ! Moi, j’ai fait mon devoir de doyen. Chacun fait suivant sa conscience.’’’’’’’’’’’’’’’’’

Merci petit frère Sayouba ! Toi on te nomme le Doyen et moi le vieux : Vieux, car je vous ai connu dans les années 1980, dont 1983, année d’une révolution inachevée dont vous étiez des jeunes CDR de la section Française avec les premières cartes d’adhésion dont P. Ouédraogo ne me dira pas le contraire, et je dis vous, car un nommé Kyelem de Tambèla est devenu premier ministre, et toi un journaliste et écrivain qu’on ne présente plus.

Ici tu as su transmettre à toutes et à tous ce qu’il faut pour le vivre ensemble, car, en opposant la violence à la violence, la haine à la haine, on applique une vieille philosophie qui ne donne pas de bons résultats. Et nous devons comprendre une fois pour toutes, seul le bien peut lutter contre le mal. Car, le bien est fort, le bien est immortel, alors que le mal est faible. Ne cherchons jamais à se venger ni à punir, surtout ne pas mentir qu’il y a une base de l’armée Française au Burkina pour tromper le monde. Nous devons pardonner, c’est ainsi qu’on grandisses et se renforce dans tous les domaines.

Conclusion : Mon petit frère Sayouba, continuons de transmettre a notre jeunesse notre savoir. Chaque fois quand je rencontre des jeunes même dans la rue, le peu de temps que je passe avec eux, je transmets Chez nous dans notre tradition, il y a un âge où vous n’avez même pas le droit de parler quand les sages sont là. Il y a un âge où on vous laisse vous approcher pour écouter, il y a un autre âge où on peut vous demander votre petit point de vue. Et passé 60 ans, vous entrez dans le cercle des sages. Et quand vous avez plus de 70 ans comme moi ce n’est plus un droit de parler, c’est un devoir de transmettre. Encore une fois mon petit frère Sayouba, merci pour ton analyse pertinente.


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