Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Burkina Faso : « Une justice à deux putschs deux mesures »
5 novembre 2022, 07:26, par
Sayouba Traoré
C’est un vieux problème. On fait semblant de ne pas voir. Des crimes ont été estimés odieux. Et des procès ont eu lieu. De nombreux autres crimes, on n’a pas dit que c’est banal ou normal, mais on trouve que ça ne vaut pas la peine de déranger les gens pour organiser des procès. Notre justice fait même des prodiges. Un crime est commis. Un jugement a lieu. Mais après ce jugement, des gens continuent de prendre la vie publique en otage. Après un procès, ces gens veulent quoi encore ? Qu’on leur offre le pays tout entier ? Qu’on leur donne la vie de tous les Burkinabè ? Je rappelle qu’un procès a eu lieu. Justice est rendue. C’est fini, ou bien il reste quoi encore ? Il faudra que les juristes nous expliquent ça. Après un procès, les plaignants rentrent à la maison et ils laissent les gens respirer, ou bien il reste quelque chose encore ? Notre justice, c’est un gros problème. Moi je crois qu’on doit ignorer nos juges, et faire appel à une juridiction internationale. Les gens sont tellement déçus de nos juges, que personne ne juge utile de saisir nos tribunaux. Il faut qu’on se dise la vérité. Le Burkina Faso n’a pas de justice.
C’est un vieux problème. On fait semblant de ne pas voir. Des crimes ont été estimés odieux. Et des procès ont eu lieu. De nombreux autres crimes, on n’a pas dit que c’est banal ou normal, mais on trouve que ça ne vaut pas la peine de déranger les gens pour organiser des procès. Notre justice fait même des prodiges. Un crime est commis. Un jugement a lieu. Mais après ce jugement, des gens continuent de prendre la vie publique en otage. Après un procès, ces gens veulent quoi encore ? Qu’on leur offre le pays tout entier ? Qu’on leur donne la vie de tous les Burkinabè ? Je rappelle qu’un procès a eu lieu. Justice est rendue. C’est fini, ou bien il reste quoi encore ? Il faudra que les juristes nous expliquent ça. Après un procès, les plaignants rentrent à la maison et ils laissent les gens respirer, ou bien il reste quelque chose encore ? Notre justice, c’est un gros problème. Moi je crois qu’on doit ignorer nos juges, et faire appel à une juridiction internationale. Les gens sont tellement déçus de nos juges, que personne ne juge utile de saisir nos tribunaux. Il faut qu’on se dise la vérité. Le Burkina Faso n’a pas de justice.