Accueil > ... > Forum 2799487

Crise sécuritaire au Sahel : « Le drame avait été prédit. Il dormait depuis plusieurs années dans un livre : Souvenir d’enfant de la colonisation »

6 octobre 2022, 12:29, par Mechtilde Guirma

Tout d’abord voici en retrospective deux de mes precedent posts :

23. Le 30 septembre à 22:37, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina Faso : Un groupe de militaires renverse le LCL Damiba
Seigneur Dieu ! Ainsi donc se réaliserait-il la prophétie du Président Joseph Ouédraogo dit Jo-Weder, il y a de cela exactement 33 ans mois pour mois ? Mais Toi seul reste Maître du passé comme du présent et de l’avenir et nul ne peut se prévaloir de sonder Tes Desseins : « Ti bé yê, n’kay yê !!! ». Disent les Mossé.
- Puis dans mon poste du :
33. Le 2 octobre à 21:49, par Mechtilde Guirma En réponse à : Burkina : Damiba a posé sept conditions avant de rendre sa démission, selon les autorités religieuses et coutumières
J’ai comme le sentiment que des tempêtes s’annoncent à l’horizon, comme le Président Jo-Weder m’avait confié ce jour 18 Septembre 1989 : « C’et fini pour notre pays. Plus rien à espérer. Tout est fini. À mon objection pour lui faire modérer ses propos, il insista de plus belle « Non je te dis que tout est parti, fini. Enfin si cela peut te consoler, pour longtemps très longtemps il n’y aura plus la paix dans ce pays ».
Et j’avais ajouté en partage :
Maintenant, je laisse chacun à son commentaire avec ce phare du passé.

Monsieur votre longue révélation constitue un premier flash de ce phare du passé dont je parle, pour deux raisons :
- La première c’est la comparaison que j’ai faite des sept paroles : celles du Christ avec celles du Président Sandaogo, on y lit une mise en garde contre un danger qui guette, si on refuse le pardon et la réconciliation. Mais aussi des éléments d’espoir si nous nous aimons les uns les uns les autres. En tout cas on y lit pas de malédiction du genre de l’arrivée de mille jésus christs ou mille Sandaogo Paul Henri Damiba qui, pour le mental africain, ne pourraient être configurée que par une horde d’esprits mauvais sinon de démons tous comme. En plus ne dit-on pas chez les Mossé que ceux qui meurent de mort violente (kiim midou) se nourrissent du sang de haine et de vengeance d’âge et âge jusqu’à la fin des temps ou jusqu’à ce que quelqu’un d’avisé mette fin à leur supplice par des actes de propitiation dans le sens du pardon ! Cette personne existe mais l’occasion fut ratée. Fort heureusement les confessions religieuses et coutumières peuvent le faire par des exorcismes ou des rituels de ce genre. À ce que je sache l’Église catholique a déjà joué sa partition. Le temps ne compte pas pour Dieu, il l’habite éternellement en pédagogue de sa création.
- La seconde a un lien avec votre longue révélation. Il s’agit de la déclaration du Président Jo-Weders qui, je l’avoue m’a laissée perplexe. Mais avec ce flash du passé que vous aviez projeté alors, j’ai, en rétrospection, visionné un temps où Ouédraogo était le maire de Ouagadougou. C’est lui qui a lancé l’opération du lotissement et de la viabilisation de la ville de Ouagadougou.je ne me rappelle plus de la date (1956-1960 ?). les gens était réticents parce les uns et les autres qui, ayant construit son lopin à côté de la grande Mosquée ou près du marché central, tel autre, à côté de la cathédrale, trouva même absurde de s’éloigner de son lieu d’habitation. Et Joseph Ouédraogo de répliquer : « Et vos enfants avez-vous songer à vos enfants ? Et les gens de répondre : « Bein eux aussi ils n’ont qu’à se débrouiller comme nous l’avons fait ». Joseph tout embarrassé et devant son insistance d’autant plus que les lots étaient distribués gratuitement vu l’urgence du moment, les gens commencèrent à réagir à son appel mais c’était tout juste pour aider les étrangers soit des pays voisins soit des voltaïques d’autre régions de la Haute Volta qui du fait de leur profession dans la capitale n’avait pas de lieu pour abriter leurs famille. Puis par finir le bruit fuita. Dans les coulisses de nos parents, nous avons appris, que les espaces qui environnaient le village de Ouagadougou (aujourd’hui devenu quartiers Dapoya et Paspanga) et qui étaient encore envahis par la savane boisée devait être incessamment occupés pour une exploitation minière d’un gisement très important et de ce fait la capitale devait de Ouagadougou être délocalisée et transférée avec toutes les infrastructure du système gouvernemental à Bobo Dioulasso. Mais j’étais à l’époque au secondaire et on était encore jeune pour comprendre l’agitation de Joseph Ouédraogo. Puis un jour, le Président Maurice Yaméogo, dénonça un certain mouvement de l’Ouest qui cogitait des idées de scission de la Haute-Volta pour la formation d’une éventuelle République du Mandingue (plus tard devenu Kénédougou : celle dont son Excellence Traoré Méllégué a parlé il y a quelques temps dans lefaso.net). une république qui circonscrira son domaine avec le Nord Côte d’Ivoire l’Ouest-Burkina en grignotant éventuellement au mali, au Niger, en tout cas il ne devait pas rester grand chose de la Haute-Volta. Et le « Modus-opérandi » était clair : il fallait d’abord délocaliser par le transfert avec toutes les infrastructures y afférentes la capitale de Ouagadougou à Bobo. Mais nous les lycéens et lycéennes nous avons tout simplement et bêtement cru à des affabulations politiciennes pour se nuire les uns et les autres. Plus tard, nous devions apprendre que la devise de cette république était celle du « Wassoulou » ou quelque chose de ce genre.
Cher Monsieur merci de cet éclairage très précieux, que vous nous donnez. Mais le symbole dont je parle et qui pourrait être appliqué à toutes ces révélations, dépasse toujours mon entendement car, comme on dit souvent, nul ne peut sonder les desseins de Dieu. Cependant vous avez reçu de Lui le privilège et la grâce de vivre jusqu’aujourd’hui pour nous le dire. Vous être son missionnaire.
Deux dernières remarques pour étayer vos propos surtout en ce qui concerne les archives et les recherches et qui nous édifient encore davantage :
- Joseph Ouédraogo fut une grande personnalité de l’Institut Fondamental de l’Afrique Noire (IFAN).
- La Révolution de 1983 a saccagé, réduit à néant les archives des Ministères. Rien d’étonnant puisque son hymne a annoncé une ère nouvelle en faisant table rase du passé.


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés