Burkina : La lutte contre l’insécurité est grandement handicapée par nos mauvais comportements, selon la FAIB
29 août 2022, 12:13, par
Ollo
La FAIB a raté une occasion importante pour adresser un message fort à ceux qui attaquent la nation. C’était l’occasion de mettre le doigt sur les amalgames que font les terroristes en matière de religion et d’égrener leurs erreurs. Supposons que ce discours soit diffusé en langues nationales, qu’est-ce que le terroriste ou le mauvais garçon va en tirer comme substance l’invitant et l’incitant au changement. Le discours de la fin du séminaire devrait servir de support pour les imans afin qu’ils n’aillent pas dans tous les sens. A l’image des évêques, ce séminaire devrait aussi déboucher sur des orientations à l’endroit des gouvernants pour ne pas laisser croire que le problème, c’est seulement les autres. Enfin, comme le dit le Président Thomas Sankara, l’enfant sage achète toujours la galette de sa maman, pour signifier qu’il n’ y a aucun mérite de cracher sur la galette française au profit de la galette arabe, car il y a avant tout la galette africaine, mossi, peulh, gourmantché. C’est l’occasion d’interpeller les terroristes pour qu’ils cessent de faire la bagarre des autres alors qu’il y a leur propre bagarre d’africain. C’est une honte de se battre pour la langue des autres alors qu’on a sa propre langue, le mooré, le fulfuldé, le gulmacéma etc. La FAIB est toutefois à féliciter pour cette sortie.
La FAIB a raté une occasion importante pour adresser un message fort à ceux qui attaquent la nation. C’était l’occasion de mettre le doigt sur les amalgames que font les terroristes en matière de religion et d’égrener leurs erreurs. Supposons que ce discours soit diffusé en langues nationales, qu’est-ce que le terroriste ou le mauvais garçon va en tirer comme substance l’invitant et l’incitant au changement. Le discours de la fin du séminaire devrait servir de support pour les imans afin qu’ils n’aillent pas dans tous les sens. A l’image des évêques, ce séminaire devrait aussi déboucher sur des orientations à l’endroit des gouvernants pour ne pas laisser croire que le problème, c’est seulement les autres. Enfin, comme le dit le Président Thomas Sankara, l’enfant sage achète toujours la galette de sa maman, pour signifier qu’il n’ y a aucun mérite de cracher sur la galette française au profit de la galette arabe, car il y a avant tout la galette africaine, mossi, peulh, gourmantché. C’est l’occasion d’interpeller les terroristes pour qu’ils cessent de faire la bagarre des autres alors qu’il y a leur propre bagarre d’africain. C’est une honte de se battre pour la langue des autres alors qu’on a sa propre langue, le mooré, le fulfuldé, le gulmacéma etc. La FAIB est toutefois à féliciter pour cette sortie.