Burkina : L’illusion d’une réconciliation nationale
27 juillet 2022, 15:16, par
ToiAussi
Merci pour ton écrit. Je vois que tu as fait une autopsie de la politique Burkina be du régime de Sankara et Blaise à nos jours mais je pense que tu apprécies mal la situation.
Malheureusement et contrairement à ce que tu dis le problème en général pour lequel les gens disent non est un problème criminel et ne se résume pas au fait que le « pays est pris en otage par deux figures emblématiques de son histoire politique récente. Il s’agit des présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré. »
Le problème pour lequel les gens luttent est un problème d’impunité. Personne n’a le droit de se lever et de tuer qui il veut et comme il veut et quand il veut. La liste des suppliciés est longue et tu la connais très bien (Je suppose). Inutile que je te la rappelle.
Et il faut que cet esprit d’impunité cesse au Burkina. Même s’il faut remonter jusqu’aux années d’indépendance il faut le faire. Sankara étant un homme comme toute autre personne (avec ses bons et mauvais cotés et aussi avec ses suppliciés durant aussi son règne) mais qui a défendu l’honneur des burkina be en particulier et de l’Homme africain en général (et de tous les opprimés), se trouve malheureusement parmi ces suppliciés.
Donc revoit ton analyse sous l’angle de l’impunité plutôt que de te limiter à un conflit de deux camps car il y a des gens debout qui ne font partie ni des deux camps mais qui défendent l’éradication de l’impunité.
J’aurai bien voulu que tu aies pris des exemples africains dans ton introduction ( si toute fois tu as cette connaissance africaine) en plus d’exemples européens (Homère, Giraudoux etc ) pour bien prouver que tu maîtrises aussi bien cette connaissance philosophique du monde européen qu’africain.
Merci pour ton écrit. Je vois que tu as fait une autopsie de la politique Burkina be du régime de Sankara et Blaise à nos jours mais je pense que tu apprécies mal la situation.
Malheureusement et contrairement à ce que tu dis le problème en général pour lequel les gens disent non est un problème criminel et ne se résume pas au fait que le « pays est pris en otage par deux figures emblématiques de son histoire politique récente. Il s’agit des présidents Thomas Sankara et Blaise Compaoré. »
Le problème pour lequel les gens luttent est un problème d’impunité. Personne n’a le droit de se lever et de tuer qui il veut et comme il veut et quand il veut. La liste des suppliciés est longue et tu la connais très bien (Je suppose). Inutile que je te la rappelle.
Et il faut que cet esprit d’impunité cesse au Burkina. Même s’il faut remonter jusqu’aux années d’indépendance il faut le faire. Sankara étant un homme comme toute autre personne (avec ses bons et mauvais cotés et aussi avec ses suppliciés durant aussi son règne) mais qui a défendu l’honneur des burkina be en particulier et de l’Homme africain en général (et de tous les opprimés), se trouve malheureusement parmi ces suppliciés.
Donc revoit ton analyse sous l’angle de l’impunité plutôt que de te limiter à un conflit de deux camps car il y a des gens debout qui ne font partie ni des deux camps mais qui défendent l’éradication de l’impunité.
J’aurai bien voulu que tu aies pris des exemples africains dans ton introduction ( si toute fois tu as cette connaissance africaine) en plus d’exemples européens (Homère, Giraudoux etc ) pour bien prouver que tu maîtrises aussi bien cette connaissance philosophique du monde européen qu’africain.