Modernisation de l’administration : Le ministre de la fonction publique, Bassolma Bazié, sollicite l’engagement de tous

Bonjour Barou,
Ha, il faut croire que, de passage à Genève, notre ministre préféré en a profité pour faire quelques emplètes,... auprès d’un clown, peut-être.
Sinon, j’aurais une ou deux questions.
Comment peut-on concevoir que l’on veuille "... arriver à faire de l’administration le socle sur lequel doivent reposer les stratégies et politiques de développement..." Le socle de notre développement peut-il reposer sur la caste la plus budgétivore et la moins productive de notre pays. Le développement ne doit-il pas nécessairement passer par la création d’entreprises de transformation, qui nous permettraient d’exporter des produits finis, donnant ainsi la possibilité de travailler honorablement à nos millions de jeunes chômeurs ?
Le propos suivant me pose également question : "des agents publics continuent d’assurer la présence de l’Etat au péril de leur vie. « Pour nous, dit-il, ce sacrifice constitue la résilience indispensable à la modernisation de l’administration »."
D’une part, parce qu’il faut bien reconnaitre que, dans une grande partie du pays, les fonctionnaires, FDS compris, ont déguerpi sans demander leur compte, parfois en abandonnant les ppulations à leur triste sort.
D’autre part, parce que le terme de "résilience" s’accorde plutôt mal à celui de "modernisation". Ce n’est pas dans les périodes où l’on souffre le plus, que l’on peut songer à comment s’améliorer.
Pour conclure, on retrouvera partout l’invocation à "la bonne gouvernance".
Alors, tout d’abord, on aimerait bien savoir où en sont les audits ? Vous les avez confiés à McKinsey ?
Ensuite, la bonne gouvernance me semble reposer en premier lieu sur ceux qui gouvernent.