Burkina Faso : Les fondements sociologiques de la crise sécuritaire
10 juin 2022, 01:00, par
Mechtilde Guirma
Ajoutons que ces populations éloignées du ventre n’ont jamais eu droit à une éducation de qualité. Parfois même, pas d’éducation du tout. Traduisons cette réalité sociale : manque d’éducation, cela veut dire aucune capacité de démêler le faux du vrai dans les amalgames du message djihadiste.
Evidemment mon cher Sayouba. Il n’y a plus de camp d’initiation.
Au passage, je te présente mes condoléances pour le départ de notre sœur. Au décès de notre aîné, je lui avais demandé si lui, le yir-soba, avait laissé l’argent de la popote avant de tirer sa révérence ? Elle m’avait répondu qu’il avait dû oublier. Alors je lui avais dit de ne pas s’en faire parce que moi j’étais encore là. Elle aura tout ce qu’elle veut. Mais voilà sans me demander ma permission elle court pour le rejoindre pour je ne sais derrière quel « Nassongo » elle cherche encore.
Si toutefois tu faisaisais un sot ici , au Canada, n’oublies pas de me contacter. Si je ne suis pas là tu laisse le message. Ma porte t’es largement ouverte. Je te promets que tâcherai d’éviter de taquiner le « Yesba » des enfants.
Ajoutons que ces populations éloignées du ventre n’ont jamais eu droit à une éducation de qualité. Parfois même, pas d’éducation du tout. Traduisons cette réalité sociale : manque d’éducation, cela veut dire aucune capacité de démêler le faux du vrai dans les amalgames du message djihadiste.
Evidemment mon cher Sayouba. Il n’y a plus de camp d’initiation.
Au passage, je te présente mes condoléances pour le départ de notre sœur. Au décès de notre aîné, je lui avais demandé si lui, le yir-soba, avait laissé l’argent de la popote avant de tirer sa révérence ? Elle m’avait répondu qu’il avait dû oublier. Alors je lui avais dit de ne pas s’en faire parce que moi j’étais encore là. Elle aura tout ce qu’elle veut. Mais voilà sans me demander ma permission elle court pour le rejoindre pour je ne sais derrière quel « Nassongo » elle cherche encore.
Si toutefois tu faisaisais un sot ici , au Canada, n’oublies pas de me contacter. Si je ne suis pas là tu laisse le message. Ma porte t’es largement ouverte. Je te promets que tâcherai d’éviter de taquiner le « Yesba » des enfants.
Portes-toi bien et prends soin de toi.