Koudougou : Après la mort d’un étudiant dans une bousculade, le ministre de l’enseignement supérieur ordonne la fermeture temporaire d’un restaurant universitaire

C’est terrible et pathétique !
Il n’y a pas qu’une question de précarité. Il y aussi sans doute une question de décence morale et d’organisation-canalisation des rangs d’arrivées au Resto-U ; et ce dernier aspect incombe à la Direction du Centre des œuvres universitaires.
Celle-ci doit veiller aux normes d’accessibilité sécurisée des locaux :
un ou des accès en pente douce pour handicapés-moteur.
un accès des flux d’arrivées sécurisées par des rampes-barrières métalliques fixes et canalisateurs.
Seulement, l’incompétence des uns et des autres (architectes, aménageurs, directeur de CROUS...) et l’absence d’une réflexion sur l’accès sécurisé des espaces à publics, sont des manquements qui finissent par provoquer de tels drames. Nombre de cadres intellectuels et politiques n’ont aucune culture de la sécurité au Travail !
C’est pareil, à l’exemple de la mine de Perkoa où l’encadrement minier indigène, expatrié, les directions sociales du Travail, les bureaucraties syndicales vendues au patronat, se préoccupent peu ou jamais de la santé au travail et de la sécurité technique des travailleurs.
La gestion et l’exploitation minière de tout un pays, ne peut être menée par l’improvisation et le manque de rigueur, quant à la vie des travailleurs et des populations.
De tels manquements doivent conduire devant les tribunaux ; car ils relèvent de crimes !
Enfin, ça interroge de voir des étudiants qui se bousculent, tel un troupeau, jusqu’à la mort, devant un plat de Gonré !
Chez moi, ça dénote une psychologie de futurs corrompus et un manque évident de respect de soi ! Et c’est bien triste pour une future relève intellectuelle !
Na lara, an sara !
La patrie ou la mort !