Journaliste expulsée du meeting de Kémi Séba : Les organisations professionnelles des médias dénoncent « un manque de respect et de courtoisie à l’endroit du peuple et des autorités burkinabè »

C’est bien pathétique et déplorable la réaction indignée de nombre de compatriotes burkinabè, devant la posture politique critique de Kémi Seba ; un militant de la cause africaine que tous les médias occidentaux trainent dans la boue et les insultes les plus immondes, en le traitant de raciste anti-blanc, d’antisémite ...Toutes choses que Mme Kabré sait sans nul doute, si elle est journaliste de culture et de formation française, hors de toute allusion à son orientation idéologique politique personnelle qui ne nous intéresse pas ici.
Mme Kabré a été attaquée, non au plan personnel, mais bien au plan professionnel-politique, en tant que journaliste porte-relais informationnel d’un médias réactionnaire de présence culturelle médiatique, néocolonialiste français, comme tous les médias-mensonges français en poste chez nous : RFI, France 24. ... Et Kémi sait, tout comme Mme Kabré et tous les défenseurs des luttes de la cause Africaine, que les médias français occidentaux en Afrique font partie des armes de la guerres ; la guerre des idées contre nous et celle de la fabrication des opinions et de la construction de l’ennemi que nous leur sommes ; et c’est ainsi que l’Occident nous perçoit.
Et pour les médias occidentaux Kémi Séba est un ennemi de la Françafrique, du Franc CFA à abattre ; et tous les moyens sont bons, même à Ouagadougou chez lui, n’en déplaise aux ethnicistes bornés. Et Mme Kabré n’est pas plus chez elle que Kémi Séba ! Et ce contraire serait plutôt honteux pour nous tous !
Quand on est un progressiste panafricain, anticolonialiste, on ne peut pas lui refuser la maison à Kémi Seba ! Il est chez lui à la maison du peuple, à Ouaga, contrairement à ce que disent tous ces débiles politiques, qui faute d’analyse et de connaissances historiques des luttes politiques, se lâchent en insultes personnelles, se dressent en gardiens des frontières burkinabè, en défenseurs bornés de l’hospitalité contre un frère de luttes politiques, bref, se comportent tels des nègres de maison au service de son maître, ici Dame-TV5.
Ni la nationalité, ni la couleur de la peau ne sont des indices valables de lecture d’une orientation politique. C’est ce que font les êtres humains en actes et sur la base de leurs idées qui déterminent idéologiquement et politiquement les hommes.
Je connais des tas d’Africains et d’Africaines qui n’ont d’Africain que la couleur de la peau. Je connais aussi des Blancs Français, Serbes, Russes qui sont anti-impérialistes jusqu’à la moelle d’eux-mêmes, alors que Ouagadougou grouille de médiocrités et de vendus nègres au service de pires racailles politiques !
Faut pas non plus oublier que les journalistes et toutes ces bonnes âmes qui nous bassinent avec leur fétichisme infantile relatif à la liberté de la presse, oublient ce fait fondamental : l’Information et les journaux sont avant tout un produit marchand ; et nombre de journalistes sont des prolétaires qui politiquement s’ignorent !
De ce point de vue, Kémi Seba , dans cette histoire, est dans un champ de luttes politiques ; et Mme Kabré-TV5 incarne l’ouvrière d’un groupe capitaliste de production et de vente d’idées sur l’Afrique et sur les Africains.
Alors, frères et sœurs et camarades, ne prenez pas des positions réactionnaires dans cette affaires ! Montrez vous plus politiques, plus des héritiers d’un Thomas Sankara, d’un N’krumah et n’oubliez jamais que les médias occidentaux, chez nous, font aussi partie des armes de la guerre contre nous !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !