Police nationale du Burkina : « Il ne sera pas toléré que des policiers s’adonnent à des pratiques éhontées et répréhensibles », interpelle le nouveau directeur général, Roger Ouédraogo

« Il n’est donc pas tolérable et il ne sera pas toléré que chaque jour que Dieu fait, pendant que de nombreux policiers loin de leurs familles affrontent le danger au péril de leur vie dans la lutte antiterroriste, d’autres s’adonnent allègrement dans les villes et campagnes à des pratiques éhontées et répréhensibles qui entachent la crédibilité et la légitimité du corps », a prévenu le contrôleur général de police, Roger Ouédraogo.
Très bien dit, Mr le Contrôleur Général de la Police. Mais Mr Ouédraogo semble méconnaitre le caractère Néocolonial de l’Etat burkinabè. Un Etat servi par une classe politique, intellectuelle et une bourgeoisie compradore bureaucratique appuyées sur de grands féodaux centraux et des obscurantistes religieux les plus réactionnaires.
On n’est pas encore en révolution et Sandogo Damiba ne conduit pas notre peuple dans cette direction. Il l’a dit pour rassurer tout le monde.
Pour le moment, il reçoit les ambassades des institutions du système occidental prédateur impérialiste (CEDEAO, UA, Franc CFA, UE, BCE, FMI-BM, Bases militaires étrangères...), et attend de voir comment la Refondation-Reconciliation-Retour de Kouacou Compaoré -un homme fini- et de ses soutiens internes et externes renversent la table !
Les forces proxy et autres djihadistes égorgeurs à la manœuvre sont tous les jours mobilisés dans une offensive agressive et extensive ; et ce d’autant plus qu’on leur promet d’acheter la paix de notre sécurité par des espèces sonnantes et trébuchantes par centaines de milliards par an.
Dans cette guerre culturelle, sociale et armée contre notre peuple, L’argent peut tout. Surtout dans un pays tenu par des pourritures et des obscurantistes dont la trahison de la cause nationale embarrasse peu et paiera toujours pour eux !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !