Absence d’alternative politique crédible au Burkina Faso : Et si les « forces du progrès » s’engageaient résolument dans la bataille…

Hum ! Je vais risquer une critique de rabat-joie, ou de diffuseur d’ondes négatives en ne louant que le côté "exercice intellectuel réussi" de la tribune de Mr Hebié. Mais réussite relative parce que ne tenant pas tout à fait, compte du contexte sociopolitique et géopolitique actuel de notre pays. Cette tribune aussi semble faire abstraction de l’histoire du pays, et part du postulat que "les forces du progrès" sont ou devraient être, des émanations de la révolution (?) de 1983 ou de l’insurrection de 2014, alors quoiqu’ayant mobilisé du monde, ces deux mouvements n’étaient pas l’œuvre de tous les burkinabè. Personnellement, je trouve que la contestation du putsch de Golf avait revêtu d’avantage le caractère unanime que l’avènement des révolutionnaires et de l’insurrection (qui avait des mains politiques souterraines).
La tribune ne tient pas compte aussi du rôle (néfaste) de la chefferie, d’une sorte de lobby clérical, et des clubs services genres, franc maçonnerie, rotary club etc..Qui sont autant de facteurs exogènes qui impactent la vie politique de notre pays. Et pour terminer la tribune ne fait pas beaucoup cas du contexte de guerre asymétrique que le pays subit en ce moment et du courant panafricaniste qui gagne du terrain et que certains politiciens revendiquent par opportunisme.