Procès Thomas Sankara : « Au Burkina, quand on parle de réconciliation, on revient presque toujours à la question de la grâce ou de l’amnistie » (Me Boukary Willy)
11 avril 2022, 15:20, par
Jean Oubda
En effet Ka a raison. Sur un plan politique, et éthique, il est très peu probable que durant un gouvernement de transition, un président se mette à gracier des condamnés, suite à des procès comme ceux que les Burkinabè viennent de vivre ; d’autant plus que le régime de Blaise a tout fait pour qu’ils n’aient pas lieu. Je comprends que les avocats, les amis, et la famille de Blaise Compaoré font des pieds et des mains afin de dénigrer la Justice Burkinabè pour l’avoir jugé et condamné. Et d’un côté, ces mêmes personnes viennent nous tenir des discours de réconciliation. Et il faut le redire, ces gens ont choisi de mépriser la justice Burkinabè, au lieu de venir faire face à leurs procès. Donc les grâcier constituerait une insulte et une gifle au peuple Burkinabè.
En effet Ka a raison. Sur un plan politique, et éthique, il est très peu probable que durant un gouvernement de transition, un président se mette à gracier des condamnés, suite à des procès comme ceux que les Burkinabè viennent de vivre ; d’autant plus que le régime de Blaise a tout fait pour qu’ils n’aient pas lieu. Je comprends que les avocats, les amis, et la famille de Blaise Compaoré font des pieds et des mains afin de dénigrer la Justice Burkinabè pour l’avoir jugé et condamné. Et d’un côté, ces mêmes personnes viennent nous tenir des discours de réconciliation. Et il faut le redire, ces gens ont choisi de mépriser la justice Burkinabè, au lieu de venir faire face à leurs procès. Donc les grâcier constituerait une insulte et une gifle au peuple Burkinabè.