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Procès Thomas Sankara et douze autres : Une victoire dans la lutte contre l’impunité, selon les avocats de la famille de l’ancien président

8 avril 2022, 16:00, par Ka

’’’’’’’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’’ internaute Justice : On doit t’appeler internaute ignorant et manipulateur. Au fond de toi tu sais que tous les crimes du CNR ont été commis par le ministre de la justice. A commencer au départ par l’assassinat des deux valeureux officiers de l’ère Voltaïque le colonel Somé Yorian et Fidèle Guébré. Et même si Thomas Sankara était vivant, il ne fuira pas sa responsabilité.

Ici je vais te mettre dans la cervelle, qu’ayant vécu le prévisible et l’inévitable, les divergences d’objectifs et de conceptions entre les sankaristes et l’aile minoritaire et conservatrice du CSP incarnée par les colonels Somé Yorian et de Fidèle Guébré qui se manifestèrent de plus en plus ouvertement, les clivages politiques entre Thomas Sankara et JBO étaient rendus encore plus évidents par le contraste même qu’offraient les deux hommes. Vu un capitaine bien vu plus que n’importe qui, le président du CSP s’aligne sur la position des deux derniers colonels d’active que comptait à l’époque l’armée Voltaïque.

Manquant de tout sens de l’histoire, le président J.B Ouédraogo décida donc de couvrir le coup de force que lui proposaient les deux colonels. Il fait arrêter à l’aube du 17 mai le premier ministre Thomas Sankara et le commandant J.B Lingani. Le capitaine Henri Zongo, retranché au camp Guillaume Ouédraogo, demanda la libération des prisonniers. JBO refusa. Retranché dans son territoire libre à Pô, Blaise Compaoré et Henri Zongo jouent la prudence pour conserver la vie des prisonniers. Et tous les Burkinabé savent la suite : C’est à dire l’insurrection symbolisée par l’attitude des commandos de Pô qui ont su opposer une résistance farouche du pouvoir JBO et du colonel Yorian Gabriel Somé. Et l’introverti Blaise Compaoré qui savait que sans éliminer les deux colonels il ne saurait aider Thomas à prendre le pouvoir et l’éliminer après pour ses ambitions de devenir président. Le 17 mai au matin les blindées de Jean Claude Kamboué avait encerclé les défenseurs de Thomas Sankara. Et le peuple Burkinabé a suivi minutes par minutes ce coup de force jusqu’a la naissance du CNR. Et Blaise Compaoré dira après, ’’cette histoire allait être plus ensanglantée si Guy Penne conseiller du président Français aux affaires Africaines ne débarque a Ouagadougou le 16 Mai au matin.

Après avoir éliminé les deux colonels, et devenu le puissant ministre de justice du CNR, il continua derrière le dos de Thomas Sankara occupé à faire connaitre ses idées pour une Afrique nouvelle et libérée, Blaise Compaoré tuait qui il veut, jusqu’à éliminer son frère d’arme. Non Thomas Sankara n’a tué personne.

Comme disait son ministre de travail dans ce forum : C’est un homme qui aura travaillé avec tout le monde afin de tracer les sillons de développement pour son pays. Thomas Sankara a une image encore plus grande aujourd’hui dans le monde. Comme lui-même le disait : « On n’assassine pas les idées, on combat les idées ». Ainsi, ceux qui ont cru qu’ils pouvaient le classer dans les oubliettes en l’assassinant l’ont même grandi parce que ses idées sont devenues encore plus populaires. Les gens d’ailleurs en les analysant les trouvent d’un grand humanisme. Et de nos jours, le monde entier revient sur ses grandes déclarations fracassantes et véridiques.

Et Ka dit qu’il y a aussi une certitude divine qui dit que l’on récolte toujours sur terre ce que l’on a semé, malgré la miséricorde de Dieu et la foi après le pardon de Dieu c’est ce qui arrive a Blaise Compaoré, Diendéré Gilbert, Y. Kafando. Si tu as semé la mort, attends-toi à la récolter aussi. C’est ainsi que Paul de Sartre le plus grand des apôtres au service de Jésus, après la persécution des disciples de Jésus eût à payer le prix fort de ses meurtres, malgré son ardeur au service de l’œuvre de Dieu. Blaise Compaoré malgré qu’il construise des villas a des milliards en Côte D’Ivoire tant dis que 99% des Burkinabé n’ont pas un bon repas par jour, paie pour ses crimes. Tant dis que Thomas Sankara est connu et que beaucoup de gens s’en réclament est normal. Les grands hommes sont comme des références immortelles

Conclusion : Ce qui est certain avec ce procès historique, c’est qu’il est particulièrement la preuve que le Burkinabè est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception, et que la crédibilité de nos valeureux juges n’est plus a douter.


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