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Santé/Burkina : Le ministre de la santé, Charlemagne Ouédraogo parle "santé publique" avec le Mogho Naaba.

18 janvier 2022, 15:50, par Dibi

Visiblement, Mr Ouédraogo Charlemagne n’a pas peur même à la peine. Il a sur les bras des injections expérimentales données par les Occidentaux à placer dans nos veines. Visiblement, il n’y a pas marché et il peine à les écouler. Dur de jouer le représentant de commerce. Il fait le tour des quartiers ; passe voir les gens qui peuvent l’aider à écouler la marchandise : ces vaccins à ARN où nulle part, il n’informe sur la technologie de ces produits, et leurs réactions recombinées dans nos corps humains. Nous ne sommes pas des rats de Labo ; et on ne peut accepter sans questions des produits sanitaires qui sont au centre de débats violents en Occident même où ils sont élaborés.
Le Cvid19 ne fait pas partie de nos maladies les plus mortelles. Ce sont, pêle-mêle, le palu, tétanos, rougeole, méningite, malnutrition, faim, fièvre typhoïde, hépatites, onchocercose, etc…qui nous tuent le plus. C’est aussi nos hôpitaux et centres de santé tenus dans état délabré, nos cliniques privées inaccessibles, des agents de santés très regardant sur l’argent avant tout soin et prise en charge. Et pendant ce temps, le Ministre se promène pour placer des picouses d’injections covidées ! Surréaliste !
Les débats politiques et sanitaires qui entourent cette pandémie qui n’en est pas une, montre aux populations correctement informées que la gestion de cette affaire menée tambour battant de façon totalitaire en Occident même, contre des réticences, relève plutôt d’une politique sanitaire cousue de fil blanc et dangereuse pour nos populations.
Le Covid19 est peut-être la maladie la moins mortelle : elle ne tue que 0,05°/° de personnes contaminées. Rien que du pipi de chat par rapports aux maladies ordinaires qui font des hécatombes, des ravages chez nous, chaque année. Bien vraie, ces injections peuvent aider la santé des personnes très âgées (+ de 80 ans et ayant des comorbidités c’est-à-dire exposées à des maladies chroniques). Mais de nombreux avis scientifiques, mêmes de Nobels de médecine, ne le recommandent pas pour les adultes saints et les jeunes et jeunes enfants. Pour toutes ces personnes, le bénéfices-risque leur est défavorables. Les effets secondaires immédiats ou à long terme, peuvent aller de la mort à d’autres maladies auto-immunes , aux cancers, thromboses, AVC, stérilité, dérèglements menstruelles, troubles de la mémoire, etc…
Charlemagne Ouédraogo joue avec le feu. Il sert des mythologies et sait que nos populations, au plan sanitaire, sont vulnérables et n’ont aucune résilience. Elles meurent de n’importe quoi à n’importe quel âge, du fait d’une politique de santé déficitaire et défaillante dictée par des privatisations sauvages .
Et rien, hors la pluie de dollars et d’euros qui tombe du ciel occidental, n’explique son zèle à vouloir coute que coute, placer ces injections pfizer, moderna, astrazeneca,... Ces gros-bonnets marchands de la pharmacopée occidentales arrosent abondamment les classes politiques à l’échelle de la planète ; où ils croulent sous des milliards et des milliards de dollars et d’euros.
Mr Ouédraogo Charlemagne est partout : chez le Mogho Naba ou au comptoir du patronat local, la chambre de commerce ou ailleurs. Les raisons de ces tournées : Faire faire par pressions et opérer par substitution de conscience pour imposer la vaccination-injection aux mossi du plateau central et aux travailleurs. Le chemin est bien balisé. C’est un parcours classique qu’emprunte classiquement, à chaque occasion idoine, la grande majorité de l’élite endo-coloniale d’orientation ethno-féodale. Celle-ci forme une espèce de conglomérat bureaucratique compradore, socialement conservateur, et idéologiquement contre-progressiste à minima. Cette élite là sait sur qui compter dans le pays : les grands fourriers de voix dociles et de soutiens que sont les rois, chefs et patrons, lors des élections politiques et campagnes en tout genre.

Dans cette campagne de vaccination à la peine et en échec, O. Charlemagne répète un parcours préétabli. Il frappe aux bonnes portes : Les féodaux en attente de « l’équerre, des courbettes, et les salamalecs » et le patronat en attente de la docilité des travailleurs. Tous les deux n’attendent que soumission pour offrir à qui le bénéfice de leurs rentes en - voix - soutien et bénédictions et mise au pas, comme à l’époque coloniale, quand l’administration prenait appui sur les chefferies traditionnelles pour agir les populations indigènes ou sur le patronat pour agir les travailleurs. Maurice Yaméogo, pour asseoir la République pluriethnique dans la foulée des indépendances de 1960, puis Thomas Sankara dans le cadre de la RDP, couperont ce cordon ombilical, entre société et chefferie, qui infantilise les élites nouvelles dans le cadre de la démocratie républicaine ou populaire révolutionnaire. Mais après ces deux parenthèses historiques, les élites ethno-féodales compradores du pays font repasser les plats de l’histoire dans l’espoir de casser toutes nouvelles perspectives révolutionnaires ou progressistes panafricaines d’émancipation populaire.
Je termine ce post par ceci : Ces injections sont au centre d’intenses débats scientifiques, politiques sanitaires en Occident même. Leur mise sur le marché sanitaire semble précipitée. Elles semblent toutes en phase expérimentale 2 ou 3 sur 4 avant toute généralisation.
Elles ne sont pas sans effets secondaires graves. Les labos de Bigpharma qui les produisent, les mettent sur le marché en déclinant toutes responsabilités quant aux effets secondaires. Une dé-responsabilité qui oblige les Etats à mettre en place des cellules de veille ou de suivi sanitaire abondées par des fonds souverains spécifiques dédiés aux ennuis judiciaires quand aux effets secondaires futur ; donc une mise en place préventive de mécanismes de suivi sanitaire, en démocratie ; ce qui est loin d’être le cas chez nous, où on vaccine à tout va parce qu’on dispose d’un bétail sanitaire à vacciner par des injections élaborées ailleurs et données ou vendues par d’autres. Ce mimétisme zélé et non encadré, devrait nous interroger. Mieux, on implique roi mossi fourrier de bras paysans à piquer et dont la culture scientifique ne dépasse pas celle du ministre. De même, on cherche à mêler le Patronat burkinabè à cette affaire, quand on sait que les travailleurs lui donnent déjà sa force de travail, sans couverture assurance-maladie-chômage, sans bénéfice d’une médecine du travail, sans bénéfice de soins gratuits… Alors n’amplifions pas les dégâts à compromettre la santé des gens qui ne demandent qu’à travailler.
Enfin, les médecins sont tenus par le serment d’Hippocrate. Et l’éthique médicale leur impose de soigner les malades et non de leur imposer des médicaments et encore moins des vaccins-injections expérimentaux sans leur consentement éclairé, libre sans contrainte ni par substitution de conscience, même professorale, royale ou patronale.
Agir autrement la pression de fourriers de bras à piquer, substitution féodale ou patronale de conscience, est totalement antidémocratique et contraire à toute éthique médicale.
Devant des cas de soucis sanitaires futurs liés aux injections, on espère que le ministre, le roi mossi et tous les autres, sont prêts à répondre devant la justice et le droit sanitaire !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !


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