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Terrorisme au Burkina : Le député Amadou Diemdoda Dicko propose de négocier avec les personnes radicalisées

10 janvier 2022, 02:54, par Dibi

Négocier avec des terroristes, des djihadistes égorgeurs d’êtres humains au nom de qui ? Et pour quoi ? D’allah ? De quelles Mosquées ou quelles Eglises ?
En voilà une idée simplissime qui à l’air géniale pour politicien néocolonial UPC de province, sans égard pour la Nation qu’est le Burkina-Faso, affronté à des forces proxy agitées et missionnées par l’OTAN et l’impérialisme français dans la sous-région.
Et depuis quand, doit-on négocier avec l’impérialisme et des éléments au service de l’OTAN au Sahel ? Et sur quelles bases ? Pour quels projets politiques revendiqués ?
La négociation et la réconciliation relèvent-elles de l’ADN de l’UPC de Z. Diabré ?
Est-ce çà la vision démocratique de celui là-même et de ses suiveurs qui, coute que coute, veulent troquer la justice d’Etat de ce pays contre le grand pardon transitionnel ethno-féodal Moaga, Peulh ou Gourmantché ou démocratique villageois Bwa ou San ?
Pour l’exemple, si le pouvoir Syrien avait accepté négocier avec ces obscurantistes wahhabites armés par l’OTAN en Syrie, le pays serait aujourd’hui un Etat démantelé !
Et si l’UA et la CEDEAO avaient tenu fermes sur une position géo-diplomatique, face aux forces proxy qataries et saoudiennes à la solde de l’OTAN, la Libye serait toujours debout ; et nous n’aurions pas subi tout le merdier qui se répand aujourd’hui chez nous ! Mais les couards et les vendus sans vision de l’endocolonat régional sont restés couchés dans leur niche.
Dans l’histoire, il y des moment où pour l’intégrité, la dignité et la souveraineté nationale, il faut savoir dire non à des solutions de démission et de compromis qui coutent chers à l’avenir de la nation.
La lutte contre le terrorisme égorgeur, contre les massacres de masses de populations civiles innocentes, contre les attaques criminelles de toutes structures étatiques (écoles, centres de santé, mairies, casernes, commissariats...) relève de la guerre, bien plus grave que le crime organisé ou la guerre civile soutenue de l’extérieure. Et dans de telles conditions, on ne peut parler de négociation qu’à la suite de la victoire sur les Forces d’agression totalement vaincues. Sans quoi on se condamne à des recommencements.
Et si le pouvoir ou le régime en place est inapte à donner une fin victorieuse au rapport de forces, quoi que socialement cela en coute, il doit être chassé par une révolution populaire armée. Un peuple est toujours plus fort sur la réaction et l’obscurantisme, lorsqu’il est mobilisé sur des bases justes.
Telle est la grande leçon de l’Histoire, cette accoucheuse de Révolutions.
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !


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