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Vœux du pésident Kaboré : La remise à plat des salaires n’est pas une priorité

3 janvier 2022, 00:03, par Fasovision

Bonjour, M. Sayouba Traoré,
Comme on dit chez nous, ’’ vous avez encore de bien longs jours devant vous...", pour parler d’une personne qui se présente alors qu’on parlait d’elle, il y a juste peu...
Rassurez-vous, toutefois, nous ne parlions pas de vous, encore moins en mal.
A un niveau personnel, c’était hier ou ce jour même, je me rappelais le souvenir de vos interventions lumineuses sur le forum du LeFaso.net, il y a quelques années, notamment aux "heures chaudes" qu’a connues le pays, entre 2014 et 2015.
Le savoir-faire poétique, entre autres, au service de la cité ! C’était un réel plaisir de vous lire et surtout un tel encouragement de voir que l’intellectualité peut bel et bien être mise au service de sa nation.

Merci donc pour cette autre contribution, bien à propos. Certes sur un sujet qui pourrait fâcher, vous le relevez si bien, mais sujet de gouvernance qui ne devrait se soustraire, en temps opportun, au débat responsable, particulièrement en ces temps où nos paradigmes sont, justement, questionnés au plus haut degré.
En le relevant dans son adresse du nouvel An au peuple, le Chef de l’État a certainement pris la mesure de la situation concernant cette question spécifique.

Aujourd’hui, ce qui se passe au plan sécuritaire peut ou devrait, en même temps, nous donner à tous, autant que nous sommes, fils et filles du Burkinditenga, l’occasion de nous arrêter et de nous poser les vraies questions (existentielles et essentielles) dont celle relative à notre part de responsabilité et surtout de contribution, sans faux-fuyants, dans la construction de ce qui est notre part commune d’héritage : le Burkina Faso.

Si nous ne sommes pas en mesure d’observer ce moment de pause et de questionnement salvateur autour de la nation, de nous identifier à elle, de l’élever au-dessus de nous-mêmes, de rechercher alors son bien par-dessus tout, nous risquons fort, d’une part, de donner encore du grain à moudre à ceux qui ne jurent que par notre perte.

D’autre part, si nous faisons de la fixation sur des privilèges divers tout en nous arcboutant sur des sièges de confort, nous risquons alors de manquer l’occasion historique d’assumer, au-delà de l’ordinaire, notre "burkindité" ou "burkinité", je vous les emprunte, ces deux mots.

En tout état de cause la patrie nous appelle plus que jamais.


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