Attaque du BIA à Koudougou : Selon un témoin, c’est Gilbert Diendéré qui coordonnait la mission
8 décembre 2021, 16:01, par
HORUDIAOM
A la fin de son audition, Léonard Gambo est revenu sur les événements du 15 octobre 1987. Pour le jeune officier qu’il était, cela a été traumatisant. « Ça a été un véritable choc de savoir que dans notre armée, on pouvait mourir banalement sans que ce ne soit au front. Ça a été un choc de savoir qu’on pouvait être enterré pas par des frères d’armes et sans les honneurs. Pour moi c’était une désillusion. Cela n’a pas été facile pour nous ».
C’est vraiment triste ! C’est tout ça qui suit le pays aujourd’hui et on se cherche. Trop de sang versé inutilement ! Je dis inutilement parce que ce n’était pas pour l’intérêt de la nation mais des règlements de compte entre frères d’armes pour le pouvoir. Quel pouvoir même ? Il faut exorciser le Burkina Faso.
A la fin de son audition, Léonard Gambo est revenu sur les événements du 15 octobre 1987. Pour le jeune officier qu’il était, cela a été traumatisant. « Ça a été un véritable choc de savoir que dans notre armée, on pouvait mourir banalement sans que ce ne soit au front. Ça a été un choc de savoir qu’on pouvait être enterré pas par des frères d’armes et sans les honneurs. Pour moi c’était une désillusion. Cela n’a pas été facile pour nous ».
C’est vraiment triste ! C’est tout ça qui suit le pays aujourd’hui et on se cherche. Trop de sang versé inutilement ! Je dis inutilement parce que ce n’était pas pour l’intérêt de la nation mais des règlements de compte entre frères d’armes pour le pouvoir. Quel pouvoir même ? Il faut exorciser le Burkina Faso.