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Assassinat de Thomas Sankara : La participation d’autres chefs d’État revient avec insistance

5 décembre 2021, 08:00, par Ka

’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’ Farafidenh : Je cautionne ce qu’avance mon ami SOME, pas pour les armes : Mais, entre des beaux Kaboré-Compaoré, il est certain qu’il a un nœud, et Roch Kaboré ne peut se dédouaner à 100%, et nous ne devons pas porté des masques pour dire les choses.

C’est certain, que Blaise Compaoré et sa clique d’assassins viennent de perdre une occasion de dire la vérité pour que le peuple Burkinabé les pardonne à moitié. ’’’La confiance ne se décrète pas. Elle se mérite, on la sent, elle se manifeste, on la voit, on l’appréhende par les actions de tous les jours. Elle ne disparait pas du jour au lendemain. C’est tout un processus. Le peuple Burkinabé sait que c’est Blaise Compaoré et ses complices Gilbert Diendéré, Jean P. Palm, Y. Kafando, qui a tué Thomas Sankara pour faire plaisir a Houphouët et aussi avoir le pouvoir, et leurs mensonges les enlèvent totalement le peu de confiance que le peuple les réservait.
Et je suis totalement d’accords avec mon ami SOME pour dire que ce procès est fait pour la forme, car on connait les coupables, il suffisait seulement de les dire le droit. Qu’il y a des chefs d’états qui étaient contre les bonnes actions de Thomas Sankara et qui les dépassaient, la seule chose qui ne devait pas être fait, ’’c’est que Blaise Compaoré a accepter de le tuer pour faire plaisir à ces chefs d’états.
Blaise Compaoré durant 27 ans ne cessait de crier dans la presse du monde entier, qu’il a tué Thomas Sankara, car, c’était lui ou eux. Eux, c’est lui, Diendéré Gilbert, ainsi que Jean P. Palme.

Malheureusement pour ces trois assassins, de nos jours, Thomas Sankara a une image encore plus grande dans le monde. Comme lui-même le disait : « On n’assassine pas les idées, on combat les idées ». Ainsi, ceux qui ont cru qu’ils pouvaient le classer dans les oubliettes en l’assassinant l’ont même grandi parce que ses idées sont devenues encore plus populaires. D’ailleurs en analysants les idées laissées par l’idéologue Thomas Sankara, le monde entier revient sur ses grandes déclarations fracassantes et véridiques.
Thomas Sankara a toujours travaillé avec tout le monde sans distinction, afin de tracer les sillons de développement pour son pays et le continent : Il est resté conforme à son image, à ses discours, à ses actions jusqu’à ce que survienne cette traitrise qu’il savait. Mais il pensait qu’il pouvait surmonter et toujours tendre l’autre joue et qu’un jour il allait arriver à s’entendre avec Blaise Compaoré qu’il considérait comme un frère.

Et comme je ne cesse de le répéter, ce procès est une occasion pour les trois coupables de se racheter auprès de leur peuple : Car, il est particulièrement la preuve que le Burkina est en train de tourner la page des procès expéditifs et dignes des Etats d’exception que pratiquait Blaise Compaoré. En effet, des putschs supposés ou réels, le Burkina en a connu à profusion.

Sous le CNR, le ministre de la justice Blaise Compaoré a accusé des Burkinabè, après un simulacre procès dans l’enceinte du camp Guillaume Ouédraogo, ont été fusillés au grand désarroi de leurs proches. Mais la palme d’or des exécutions sommaires liées à des putsch supposés ou réels, revient au régime de Blaise Compaoré. Et celui qui était à la manouvre, ironie de l’histoire, est Gilbert Diendéré. Il peut donc se réjouir de ne pas connaître le sort que lui avait réservé au commandant Lingani et au Capitaine Zongo. La tenue même de ce procès, sous ce format, est une avancée de notre démocratie. Et ceux qui doivent être les premiers à le reconnaître sont les trois, Blaise Compaoré, Gilbert Diendéré, Jean P. Palm. Ils peuvent encore dire la vérité pour que toutes les zones d’ombres qui entourent cet assassinat soient élucidées. C’est en cela que l’on peut dire que l’heure de vérité a sonné. L’on peut également affirmer que la Justice burkinabè joue aussi sa crédibilité. Et au-delà de cette institution, c’est tout l’édifice démocratique que nous sommes en train de construire, qui sera évalué. C’est pourquoi, toutes les passions, tous les ressentiments, les a priori, les tirades guerrières, les envolées lyriques et autres courtes analyses à caractère politicien et subjectif, doivent maintenant céder la place au droit, sans pour autant oublier que du fait de ce putsch, des vies innocentes ont été fauchées. Aujourd’hui encore, des Burkinabè portent dans leur âme et dans leur corps, des blessures qui y sont liées. C’est, en tout cas, à ce prix que les grandes nations soldent leurs comptes avec l’histoire. C’est à ce prix aussi que l’on peut poser les bases d’une réconciliation vraie. C’est à ce prix enfin que l’on peut arrimer notre cher pays à la démocratie, la vraie.

Je profite dire merci à mes frères Africains, étudiants, commerçants, travailleurs a Istanbul en Turquie, surtout ceux du quartier Azakray, le quartier Barbes d’Istanbul, un quartier que j’ai bien connu sans le Metro, aujourd’hui au milieu d’une ville de 17 millions d’habitants. Vous qui êtes Fans de Thomas Sankara sur FACEBOOK, le droit sera dit pour lui. Continuons nos échanges enrichissants sur FCEBOOK, et merci de me lire.


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