Le ministre de la santé chez le cardinal Philippe Ouédraogo : L’archevêché de Ouagadougou rejette le compte rendu publié par le ministère

Il curieux d’entendre des gens renier a Mr l’Abbe le droit de s’indigner des propos du ministre Ouedraogo, sous le prétexte que des membres du clergés ont été reconnus coupables de dérives sexuelles.
C’est comme si l’on déniait au tout usager de la voie publique de s’indigner des propos d’un citoyens qui ferait l’apologie du non respect des règles de la circulation avec des suggestions d’astuces pour échapper a la vigilance du policier et aux sanctions prévues à cet effet.
Retenons que l’Eglise catholique a condamné fermement les dérives sexuelles dont il est question et des membres du clergé, reconnus coupables de ces faits, ont été démis de leurs fonctions sacerdotales à cause de ces manquements.
Certains internautes estiment que nous sommes dans un environnement laïc et que, par conséquent un responsable religieux ne devrait pas opiner sur ce sujet de la sexualité avec une vision qui ne serait que celle de sa confession religieuse. Ces distingués internautes peuvent-ils nous citer des lois ou des textes réglementaires de notre pays qui fassent l’apologie du libertinage sexuel ? La laïcité ne signifie pas absence de toute éthique ou morale dans le comportement du citoyen libre et responsable.