Sexualité des jeunes : L’Abbé Jean Emmanuel Konvolbo déplore « le logiciel sexuel » du ministre Charlemagne Ouédraogo

Je ne suis pas convaincu tout comme M. l’abbé que la priorité des milliers de femmes qui ont vu leurs maris fusillés ou égorgés soit de "s’envoyer en l’air" à la moindre occasion. Ne confondez pas les agissements de votre gouvernement de copains gâtés irresponsables à l’état d’esprit du commun des burkinabé.
Je suis totalement d’accord avec la vison de l’église à travers l’abbé KONVOLBO. La seule chose qu’on n’a pas eu besoin d’apprendre dans ce pays c’est comment circuler avec les fesses dehors et les strings en l’air libre. L’état à travers son ministre de la santé n’a rien à apprendre aux jeunes sur les pulsions et les désirs. Enfin être responsable c’est assumer ses actes, ce n’est pas en esquiver les conséquences.
À l’époque de nos parents il y avait moins de contraception mais moins de grossesses indésirées, parce que les gens réfléchissaient peut-être deux fois avant de poser un acte. Maintenant c’est difficile de trouver une famille au Burkina sans une fille qui ramène un bébé conçu en cachette.
Je suis contre la vision de monseigneur qui faisait penser que la très forte natalité n’y est pour rien dans notre pauvreté, en revanche là l’abbé a vu juste de bout en bout, très limpide argumentaire.