Proverbe du Jour : Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux. Proverbe chinois
Ville de Ouagadougou : Propositions pour résorber de façon durable le phénomène de la congestion routière
20 septembre 2021, 16:28, par
shalom
Cher Dr Guinko. Merci et félicitations pour votre étude qui me parait informative ! Permettez-moi de commenter juste deux de vos recommandations qui du reste ne sont adressées de façon spécifique à aucune autorité.
1. L’accroissement de l’offre des bus de SOTRACO. En considérant vos chiffres sur le nombre de passagers transportés par cette société et le nombre de bus disponibles, on voit très clairement que les bus de SOTRACO circulent à vide. A mon avis, le fond du problème vient de ce que l’usage des véhicules à deux roues et de la bicyclette est dans l’ADN des burkinabè. Si depuis l’accession de notre pays à l’indépendance en 1960, le transport en commun en ville avait été introduit dans nos cités, nous nous en serions accommodés, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire par exemple. Souvenons-nous que c’est à la faveur de l’avènement du Conseil National de la Révolution en 1983 que le transport en commun en ville a été introduit dans notre pays. En considérant ce que je viens de dire plus haut, je suis très sceptique par rapport au gigantesque projet d’achat de 300 bus que la SOTRACO a récemment présenté au public burkinabè. Tout le monde sait que cette société est chroniquement déficitaire et si elle n’était pas une entreprise publique, il y a bien longtemps qu’elle aurait fermé.
2. La plupart de vos recommandations sont coercitives. Or, quand je considère l’inflation de l’incivisme dans notre pays depuis particulièrement notre insurrection populaire survenue en 2014, je doute qu’un régime démocratiquement élu puisse mettre en œuvre avec succès de telles recommandations.
Merci encore pour votre travail.
Cher Dr Guinko. Merci et félicitations pour votre étude qui me parait informative ! Permettez-moi de commenter juste deux de vos recommandations qui du reste ne sont adressées de façon spécifique à aucune autorité.
1. L’accroissement de l’offre des bus de SOTRACO. En considérant vos chiffres sur le nombre de passagers transportés par cette société et le nombre de bus disponibles, on voit très clairement que les bus de SOTRACO circulent à vide. A mon avis, le fond du problème vient de ce que l’usage des véhicules à deux roues et de la bicyclette est dans l’ADN des burkinabè. Si depuis l’accession de notre pays à l’indépendance en 1960, le transport en commun en ville avait été introduit dans nos cités, nous nous en serions accommodés, comme c’est le cas en Côte d’Ivoire par exemple. Souvenons-nous que c’est à la faveur de l’avènement du Conseil National de la Révolution en 1983 que le transport en commun en ville a été introduit dans notre pays. En considérant ce que je viens de dire plus haut, je suis très sceptique par rapport au gigantesque projet d’achat de 300 bus que la SOTRACO a récemment présenté au public burkinabè. Tout le monde sait que cette société est chroniquement déficitaire et si elle n’était pas une entreprise publique, il y a bien longtemps qu’elle aurait fermé.
2. La plupart de vos recommandations sont coercitives. Or, quand je considère l’inflation de l’incivisme dans notre pays depuis particulièrement notre insurrection populaire survenue en 2014, je doute qu’un régime démocratiquement élu puisse mettre en œuvre avec succès de telles recommandations.
Merci encore pour votre travail.