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Côte d’Ivoire-Burkina : Les experts ouvrent les travaux du neuvième Traité d’amitié et de coopération

26 juillet 2021, 12:30, par Ka

Merci à Lefaso.net de nous apporter le résumer de ce TAC très constructif pour les deux nations qui ne font en réalité qu’un.

Saluons avec fierté les projets dans le cadre du TAC dont on dit ici ’’’’’’sont nombreux et brassent plusieurs secteurs. Il s’agit des volets relatifs à l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao. Les projets, ce sont aussi l’énergie électrique et les hydrocarbures ; le renforcement des capacités énergétiques ; la matérialisation des frontières, le transport aérien, l’Education, la migration ; le commerce ; le transit ; le transport sur le corridor Abidjan-Ouagadougou ; la fluidité routière sur le corridor Abidjan-Ouagadougou ; la lutte contre la traite transfrontalière des enfants ainsi que des questions spécifiques, relativement notamment à la post-évacuation du mont Péko, la coopération dans le domaine de la sécurité et de lutte contre le terrorisme.’’’’’’’’

Et mon souhait en lisant cela, est que ce traité ne doit pas être une base de copinage pour organiser des projets de détourneurs de fonds, mais forger les sillions du développement pour les deux pays.

’’’’’’’Pour moi, je dis bravo pour cette initiative, et ce qui compte, c’est que les décideurs des deux camps aient le courage d’aller jusqu’au bout de leurs promesses.’’’’’’’’

Au début de la création de ce TAC, inviter en tant qu’observateur, je disais à l’époque, que "pour aller à l’émergence véritable des deux pays, il est indispensable voire incontournable, que nous maintenions le cap sur la lancée du moment pendant encore les 20 prochaines années à venir." Traduction en français facile : l’émergence promise au premier congrès du TAC n’arrive pas.

Ma proposition à l’époque en tant que conseiller au développement était que les deux pays ne soient pas gourmands et laisser les jeunes Burkinabé ou Ivoiriens comme esclaves dans les champs de café ou cacao, mais des deux côtés, donner du travail à cette jeunesse en réduisant la corruption et le pillage des caisses de nos Etats... faire bénéficier une partie des grands contrats des deux Etats et des gros marchés aux entreprises locales (PME et PMI,) afin que la croissance de nos deux pays soit plus inclusive, en touchant le plus grand nombre.

A l’époque on sentait déjà la porte grandement ouverte du continent aux Chinois avec des contrats bons marchés d’exploitation de nos ressources ou infrastructures, dont des experts concluaient qu’avec ceux-ci, la Chine voudrait recolonisé notre continent.

De nos jours on voit que "la Chine n’entend surtout pas gérer l’Afrique à la place des Africains", elle préfère laisser les Africains se vautrer dans leurs errements et leur mauvaise gouvernance pour qu’ils continuent à stagner dans leur sous-développement et leur gouvernance, en se laissant exploiter complaisamment jusqu’à la moelle et piller sans vergogne leurs matières premières et ressources naturelles, pire qu’aucun colonisateur n’a jamais osé le faire, sauf la famille Bolloré qui joue l’autruche pour tout volé à sa façon.

Ce qui ne regarde que Ka, ’’pour que la forte croissance actuelle des deux pays soit plus "inclusive" et nous conduise vers l’émergence, il faudrait favoriser les PME des deux pays dans les grands chantiers des Etat (autoroutes, mines, énergie, barrages...) qui sont octroyés aux multinationales, françaises, chinoises... Dans les autres pays émergents tels que l’Ethiopie, le Kenya que je connais bien, l’Afrique du sud, la Turquie, le Brésil..., ces pays ont des clauses de "préférence nationale", qui obligent les multinationales qui ont les gros contrats de l’Etat à sous-traiter de 35% à 50% de ces contrats d’Etat avec les PME locales.

Mais au Burkina, nos PME manquent des contrats avec des avantages comme pour Bolloré ou les Chinois, et sont ainsi étouffées financièrement, et beaucoup font faillite. le "Contenu local" est le développement du tissu industriel local et des compétences locales en faisant participer nos PME aux activités industrielles dans les secteurs des hydrocarbures, des mines, de l’industrie forestière, des BTP, des services...Ce sont les retombées directes dans l’économie nationale attendues de ces activités, en plus du paiement des taxes, et des revenus ou royalties perçus par l’Etat qui feront de nos deux pays, des pays émergents.


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