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Renaissance africaine : Un citoyen plaide pour « une Afrique de demain nourrie à la pensée de Cheikh Anta DIOP »

23 février 2021, 20:05, par Ka

Mon ami SOME : Nous sommes de la vieille école. L’internet n’était pas là, et les livres ainsi que les dictionnaires étaient nos puissants réseaux d’internet. Jusqu’à nos jours, les règles de Pythagore et autres sont toujours encore stocké dans nos cerveaux. De Larousse, personnellement "j’ai même dépassé les mots du joli bijou de Maximilien (sic) Émile Littré pour construire mes propres définitions compréhensives a tous les niveaux intellectuels. Je ne m’appuie pas sur un lexicologue (rédacteur de dictionnaire) pour qu’on comprenne les mots que j’utilise." D’autres intellectuels de pacotille comme notre internaute aux multiples pseudos qui te nargue sans fondement, Kaka, Aka Amoless black power, yelmingaan blaan saa hien, Sapience, Vision, et autres pseudos, utilise souvent le Larousse en l’occurrence avec une malhonnête ’’rédactionnel’’ en bottant des touches pour berner le monde. C’est pourquoi les interventions de quelques internautes montrent qu’ils ne connaissent pas les idées de Cheikh Anta Diop, mais des réponses de déni, puisqu’ils n’ont pas lu les livres de ce dernier. Pour moi, qui ne sont que des sinistres démarches de l’intellectuel de pacotille qui sévit ici. C’est pourquoi je ne cesse de dire que Le web est un immense défouloir. Entre les fausses nouvelles et les insultes, en passant par la propagande la plus nauséabonde, on trouve de tout. Et quand je lis les salades de notre internaute aux multiples pseudos pour berner les autres internautes, un partisan sous-marin qui insulte les autres, ça me fait vomir.

Oui mon ami SOME, l’article est bien pensé, et bien écrit, une réflexion simple et limpide de Diallo Mamadou. Malheureusement il n’y a "presque" plus des internautes de bonne foi pour accompagner avec des commentaires constructifs cet article, que la chasse aux dénigrements de ceux qui en savent plus. Car, leur intelligence de poulet ne leur permet pas de donner des commentaires qui peuvent enrichir cet article, qui peut reconstruire notre continent.

Diallo Mamadou a fait une excellente synthèse sur la renaissance du continent qui a de potentiel. Mais on notera que l’histoire se répète sans que personne n’y trouve la leçon pourtant évidente, puisque « l’Afrique avance à reculons a causes de nos dirigeants sans cervelle, et qui fait du mal aux populations ». Et Notre problème en Afrique est la conception que nos dirigeants ont le pouvoir politique, ‘’’’on veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible et même a vie, aussi l’EXECUTIF en place va utiliser tous les moyens légaux et illégaux pour contrôler tous les autres acteurs de la vie politique et sociale y compris les OSC, rendant leur autonomie caduque.

Revenant à nos historiens, en particulier J. Ki Zerbo, nous connaissons qu’a une époque, le plagia est toléré, et écrire une histoire d’un continent en n’ayant pas voyagé du Nord au Sud, de l’ouest à l’Est, il faut lire des autres qui l’ont fait, et qui connaissent tous les recoins de ce continent avec sa culture. Et quand on lit ‘’’ Trois voyages en Afrique de 369 pages écrite par Helene de France Duchesse d’Aoste en 1913, avec la culture de tous les pays du continent Africain, surtout suivis des gravures montrant nos ancêtres en action,’’’ on trouve presque les mêmes textes dans les écrits de l’histoire d’Afrique de J. Ki zerbo. Dans les années 1960 les trois voyages en Afrique nous revenaient a 100franc français, aujourd’hui il faut plus de 300 euro pour l’avoir. Sans oublier les écris de Cheickh Anta Diop dont on peut voir quelques Phrases du livre de Jean Gabus, ‘’’l’Afrique aux trois visages de 1944.’’’

Quand a notre révolution inachevée, ayant participé à ses pages idéologiques, je confirme ce que tu avances. Les hiboux et les charognards peuvent danser : La révolution du 4 Aout 1983 était une révolution qui présentait un double caractère, elle était une révolution démocratique et populaire. Elle avait pour tâche primordiale de liquider de la domination et de l’exploitation impérialistes, l’épuration de la campagne de toutes les entraves sociales, économiques et culturelles qui la maintiennent dans un état d’arriération. C’est pourquoi les masses populaires de la population primaire Burkinabé était partie prenante à part entière dans cette révolution, et se mobilisaient conséquemment autour de mots d’ordre démocratique et révolutionnaire qui traduisaient dans les faits leurs intérêts propres. La population Burkinabé des années 1983 avait compris que les révolutions qui surviennent de par le monde ne se ressemblent point. Chaque révolution apporte son originalité qui la distingue des autres. Et la nôtre n’échappait pas à cette constatation. Elle a pris a tenu compte à l’époque des particularités de notre pays de son degré de développement.

Quant au Capitaine Blaise Compaoré, ministre d’Etat délégué a la présidence et chargé de la justice, qui avait la liberté de de décider qui devait vivre ou qui devait mourir, s’il nous lit, il est le seul qui peut aussi dire qui a tué qui. Car, pendant que lui avait sport de juger qui doit vivre ou qui doit mourir, le PF Thomas Sankara s’occupait ‘’’Le sport qui doit s’engager dans le combat Uni facteur et libérateur de l’Afrique.’’’ Porte-toi bien mon ami SOME.


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