Dossier Thomas Sankara : « Blaise Compaoré, Hyacinthe Kafando, les grands absents à la confirmation des charges », regrette Me Prosper Farama

Blaise Compaoré, Hyacinthe Kafando, les grands absents à la confirmation des charges’’, regrette Me Prosper Farama. Maître, quelle question ? Si on assume ses actes comme on le crie sur les toits durant sa gloire, a quoi de bon de se présenter pour réaffirmer la même chose devant un juge ? C’est comme aller tous les jours manger chez les parents de son ami qui te prennent pour leur propre fils, et tu liquide l’ami et oublie ses parents sans remord.

C’est une grande injustice, mais la justice es là pour la réparé. Quoi qu’il arrive jusqu’à la fin des derniers jours de ces deux derniers, comme l’avait dit J. Sankara le père de Thomas Sankara, ’’Dieu est le seul juge,’’ car son cœur saigne mais Dieu arrêtera l’hémorragie, qui veut dire que celui qui a tué son fils récoltera ce qu’il a semé tôt ou tard.

C’est pourquoi les gros titres dans la presse écrite des crimes crapuleux comme celui de ‘’’’les ministres de la défense et de l’économie ont été exécutés, ou Norbert Zongo et ses compagnons calcinés dans leur voiture,’’’ qui ont suivi celui de Thomas Sankara et ses compagnons, hantent sans relâche les criminels en puissance aujourd’hui à la MACA, et d’autres en exiles au bord de la Lagune ébrié et à Paris.

J. Sankara a raison, ils payent déjà. Et même la prochaine génération oubliera le président Houphouët, Blaise Compaoré, Mitterrand, mais elle se souviendra très longtemps de Thomas Sankara. Pourtant faute de temps par ce qu’ils l’ont tué, n’a pas pu laisser des ponts a son peuple, mais des idées et espoirs, comme Lumumba, KWamé Nkrumah, Mandela. Surtout on ne verra pas les portraits de ses assassins nulle part dans ce monde, comme on peut admirer un portrait géant de Thomas Sankara sur l’énorme fresque murale de Pathfinder a Harlem, aux côtés de Marin Luther King, de Mandela, de Che Guevara. Oui que la justice Burkina n’arrive pas à juger ceux qui assument de l’avoir tuer en disant que c’était lui ou eux, Thomas Sankara fils de tout un continent sera toujours vivant pour plusieurs générations.