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Mairie de Paris : Une rue porte désormais le nom de Thomas Sankara

22 janvier 2021, 20:17, par Ka

Un geste tardif qu’on peut dire un non évènement : Car, après Gamal Abdel Nasser, ou KWamé Nkrumah et autres icones, on n’a vu à travers le monde leurs rues, boulevards et des jardins, ou des passages, des stations de Métro. Tant dis que quelques valets de l’impérialismes même bardant les grandes villes de leur pays, des grands ponts au noms des présidents Français, n’ont pas eu des honneurs comme Thomas Sankara qui a eu avant cette rue à Paris, des affiches à travers le monde : ‘’De pointe noire à Harare, en passant par Kampala, Nairobi, Kigali, Acra, Libreville, Havane, New York, on ne peut pas compter le nombre des Monuments, de Carrefours d’Avenus, Des Hôtels dont le plus Luxueux Hôtel Thomas Sankara se trouve Nairobi au Kenya, des menus au nom Thomas Sankara dans les restaurants Dakarois.

Pour dire si la France s’est abstenu, c’est qu’elle a compris à la naissance de la révolution d’inachevée de Thomas Sankara, que cette révolution était là pour effacer les dernières séquelles du colonialisme. Et Thomas a compris qu’avec la France, c’est, ‘’Aide toi, la France ne t’aidera plus.’’ C’est dans ce climat que la révolution de Thomas Sankara, sans porter le masque, a fait comprendre à cette France, que le Burkina veut ‘’une Aide qui permette de se passer de l’aide :’’ Ce qui ne corresponde pas à la culture du pillage de la France au continent colonisé dont son aide la rapporte mille fois de ce qu’elle donne comme aide. Voyant la résistance d’une révolution Burkinabé qui conserve tout son souffle, son ressort et sa vitalité, les partenaires disent que le Burkina ne veut pas d’aide, et qu’on pouvait considéré à l’époque un signe d’une incompréhension de nos partenaires Européens dont la France avait le dernier mot quand il s’agit de ses pays colonisés. Si aujourd’hui nos partenaires ont compris notre bonne foi et essayent de limiter les dégâts, dans les années 1984 le CNR n’acceptait pas l’aide telle quelle a été conçue et telle qu’elle se développait. Oui, la nouvelle génération peut s’assoir avec prétention ce que la révolution de Thomas Sankara a construite dans l’endurance. Je dis merci pour cette reconnaissance de Paris a Thomas Sankara.


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