Politique : « Les femmes du Burkina sont engagées pour un changement de leurs conditions », selon Martine Yabré
30 octobre 2020, 18:27, par
Le Vigilent
Ces histoires de positionnement des femmes sur les listes des candidats aux différentes élections ; de nomination des femmes à des postes de responsabilité etc. ne changent rien du tout à la situation de la femme burkinabé. En effet, les postes électifs et nominatifs permettent à des femmes qui occupent déjà des positions assez confortables dan la société d’avoir des promotions sans que cela ait un impact quelconque sur la situation de la « Femme Burkinabé » en général. Celles qui animent des conférences de presse et s’expriment à travers les médias ou participent à des conférences internationales sur ces questions se battent pour elles-mêmes sans aucun souci pour la grande masse des femmes burkinabé. Est-ce parce que Ellen Johnson Sherlif a été présidente de la république au Liberia que toutes les femmes libériennes verront leur situation s’améliorer ?
En quoi une éventuelle élection de Marine Lepen à la présidence en France améliorera là conditions de la femme en France ?
Le combat pour l’amélioration des conditions de la femme en général ne saurait consister à faire élire et/ou nommer les femmes de la nomenclature à des postes de responsabilité.
Le comble de la bêtise, c’est d’exiger des partis politiques de positionner confortablement des femmes sur leurs listes pour les élections législatives et municipales. Les partis politiques défendent des programmes de société qui ne sauraient se complaire de questions de positionnement des femmes sur des listes électorales. Demandez plutôt aux femmes de créer leurs partis ou leurs groupes d’indépendantes avec leurs listes pour les différentes élections.
Ces histoires de positionnement des femmes sur les listes des candidats aux différentes élections ; de nomination des femmes à des postes de responsabilité etc. ne changent rien du tout à la situation de la femme burkinabé. En effet, les postes électifs et nominatifs permettent à des femmes qui occupent déjà des positions assez confortables dan la société d’avoir des promotions sans que cela ait un impact quelconque sur la situation de la « Femme Burkinabé » en général. Celles qui animent des conférences de presse et s’expriment à travers les médias ou participent à des conférences internationales sur ces questions se battent pour elles-mêmes sans aucun souci pour la grande masse des femmes burkinabé. Est-ce parce que Ellen Johnson Sherlif a été présidente de la république au Liberia que toutes les femmes libériennes verront leur situation s’améliorer ?
En quoi une éventuelle élection de Marine Lepen à la présidence en France améliorera là conditions de la femme en France ?
Le combat pour l’amélioration des conditions de la femme en général ne saurait consister à faire élire et/ou nommer les femmes de la nomenclature à des postes de responsabilité.
Le comble de la bêtise, c’est d’exiger des partis politiques de positionner confortablement des femmes sur leurs listes pour les élections législatives et municipales. Les partis politiques défendent des programmes de société qui ne sauraient se complaire de questions de positionnement des femmes sur des listes électorales. Demandez plutôt aux femmes de créer leurs partis ou leurs groupes d’indépendantes avec leurs listes pour les différentes élections.