Ils sont vingt (20) stagiaires dont quinze (15) conseillers des affaires étrangères et cinq inscrits sur titre à recevoir leur Diplôme d’études supérieures en diplomatie et relations internationales obtenu à l’INHEI. Ces 20 nouvelles compétences sont réparties dans trois options : politique internationale, droit international, économie et finance internationale.

Le ministre des Affaires étrangères remettant son diplôme à l’un des nouveaux diplomates

Après deux ans de formation, ces diplomates sont désormais aptes à défendre les intérêts du Burkina Faso partout dans le monde. « En tant que futur cadre de la diplomatie burkinabè, il était important que nous ayons ce type de formation qui va nous permettre d’être mieux aguerris, afin de défendre notre pays le Burkina Faso sur la scène internationale », a laissé entendre Bérenger Somé, major de la promotion.

A en croire le directeur général de l’INHEI Didace Zidahon Gampiné, malgré les conditions difficiles d’apprentissage dues au Covid-19 et bien d’autres contraintes, son institut a réalisé un bon résultat, avec un taux de succès de 100%. Des résultats à mettre à l’actif d’un corps enseignant dévoué et au soutien des autorités du ministère en charge des Affaires étrangères, qui assure la tutelle technique de l’INHEI.

Dr Julien Coulidiati, représentant le parrain a appelé ses filleuls à œuvrer pour le rayonnement de la diplomatie burkinabè

Promotion « Unité et triomphe »

La 9e promotion de l’INHEI a pour parrain Alassane Bala Sakandé, président de l’Assemblée nationale. Il a choisi pour ses filleuls « Unité et triomphe » comme nom de baptême. De l’avis de Dr Julien Coulidiati, 6e vice-président de l’Assemblée nationale, représentant le parrain, à travers ce nom de baptême, Alassane Bala Sakandé invite ses filleuls à s’engager à rester non seulement unis, mais surtout à vaincre dans un monde concurrentiel ?

Didace Gampiné, DG de l’INHEI

« Vous entrez dans la vie active à un moment où les rivalités commerciales, diplomatiques et géopolitiques menacent la sécurité collective. Mais c’est dans ce monde-là que vous devez faire entendre, sans complexe aucun, la voix d’un Burkina Faso épris de paix, ouvert aux autres cultures et rattaché aux principes d’amitié et de solidarité entre les Etats. C’est dans cet océan agité des relations internationales que vous devez manœuvrer pour défendre les intérêts de notre pays et renforcer ses liens de coopération bilatérale et multilatérale », leur a-t-il signifié.

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Alpha Barry, tout comme le parrain, n’a pas manqué de prodiguer quelques conseils aux nouveaux diplômés. Il les exhorte notamment à « posséder une grande ouverture d’esprit, disposer de bonnes capacités d’adaptation doublée d’une grande mobilité, avoir une excellente capacité de communication, être réalistes, courtois, patients, disponibles, avoir du tact et un sens élevé de l’anticipation. »

Une vue des nouveaux diplômés

Pour le ministre, ces 20 nouvelles compétences viennent régler un tant soit peu le problème de sous-effectif auquel est confronté son département.
En rappel, c’est en 2008 que l’INHEI a été créé pour assurer la formation initiale et le perfectionnement des cadres de haut niveau en diplomatie et relations internationales.

Justine Bonkoungou
Photos : Bonaventure Paré
Lefaso.net