LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Ouagadougou : Le festival « Vague des ailes » initie les détenus à la danse à la MACO

Publié le vendredi 18 septembre 2020 à 12h33min

PARTAGER :                          
Ouagadougou : Le festival « Vague des ailes » initie les détenus à la danse à la MACO

Le jeudi 17 septembre a eu lieu le festival « Vague des ailes » à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). Ce festival consiste à montrer le talent dont regorgent les prisonniers à travers la danse qui est une manière de se divertir. Au programme, il y a eu des prestations chorégraphiques de détenus formés à la danse, et la prestation d’un ancien prisonnier devenu artiste chanteur connu sous le nom de « Tapily ».

Cette journée a été pleine d’enthousiasme pour les détenus. La joie se lisait sur leurs visages. Selon le directeur de la MACO, Jean Claude Ouédraogo, c’est une belle initiative qui entre dans le cadre de la réinsertion sociale et de l’accompagnement des détenus après leur vie de la prison.

Le promoteur du festival, Olivier Kiswindsida Gansonré, danseur professionnel, a expliqué son idée en ces termes : « Il y a un manque de dispositifs, un manque d’initiatives au sein de la MACO, mais il y avait une volonté des détenus d’apprendre. Raison pour laquelle je me suis dit pourquoi ne pas leur apprendre ce que je sais faire qui est la danse. C’est là que j’ai soumis mon projet ‘’Grand geste’’ à Karim Ouédraogo (garde de sécurité pénitentiaire, section culturelle).

Olivier Gansonré promoteur du festival vague des ailes

Avec son accord, nous avons décidé d’organiser des concours de danse et ce sont les meilleurs danseurs qui ont été retenus pour la formation en danse, pour qu’après leur sortie de la MACO, les autres personnes aient une image positive d’eux. Pour moi, c’est une manière d’utiliser l’art au service du développement afin de permettre une réinsertion sociale et contribuer à l’épanouissement de ces détenus. J’aimerais que cela ne reste pas au Burkina seulement ; je vais les mettre en contact avec d’autres danseurs à l’extérieur que j’ai moi-même formés. »

Le garde de sécurité pénitentiaire, Karim Ouédraogo, dit n’avoir pas hésité à adhérer à l’idée du festival, car cela est bénéfique aux détenus.

Karim Ouédraogo, garde de sécurité pénitentiaire.

Au cours de ce festival, des partenaires comme Unilever ont fait des dons de savon et de détergents pour la propreté des détenus. Il faut noter qu’à ce festival, les détenus n’étaient pas les seuls participants ; il y avait des invités dont Ildevert Méda. Ce dernier a estimé que ce festival devrait avoir un accompagnement de haut niveau.

Don de la société Unilever

Alicia Ouédraogo (stagiaire)

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique